De toutes façon, l'essentiel c'est de compéter cet apport avec une bonne couverture permanente de matière sèche afin d'une part d'éviter le lessivage de ton fumier, et éventuellement déclencher une faim d'azote ; d'amorcer le processus de la carbonation ( = séquestration du carbone ) et donc par voie de conséquence la libération de l'azote directement assimilable pour les plantes d'autre part.
Sur les sols légers, le fumier de cheval n'est pas le meilleurs, le F Bovin est préférable et inversement pour les sols argileux
Maintenant, je vais essayer de faire une synthèse de ce que j'ai appris de Konrad Schreiber :
Gardez à l'esprit que ce n'est pas l'humus ni la matière organique décomposée qui nourrie la plante, ils servent essentiellement à favoriser l'installation de sa faune en le nourrissant, c'est à dire les bactéries et autres microfaune qui sont dans ce sol. Mais comme c'est l'énergie dégagée par la digestion de cette faune qui libère l'azote assimilable pour la plante, il faut donc la nourrir avec de la matière organique fraîche, non prédigérée ( fumier mûr et surtout compost,) puisque cette digestion rendu plus facile car prédigérée, favorise moins d'énergie donc moins d'azote.
Donc notre rôle c'est d'entretenir l'humus pour favorisé une faune importante, mais pour que cette faune soit efficace au maximum, c'est d'apporter d'avantage de matière sèche riche en carbone donc en sucre qui dégage un maximum d'énergie ; de façon à ce que cette matière carboné va nourrir à la fois la faune et autres bactéries du sol de manière efficace pour la plante tout en apportant de l'humus qui entretiendra le milieu favorable à l'installation de cette vie dans le sol.
et le fait de couvrir le sol, cela empêche bien entendu la prolifération des adventices, mais également d'empêcher la stérilisation du sol par le soleil = rayons UV qui tue la vie microbienne du sol.
Bon j'espère avoir été clair car c'est un peu plus compliqué que ça, mais ça schématise l'idée de son raisonnement.
Balaise non!!?



Serge