Ma fierté dans les palmiers serait au moins en priorité de réussir l' implantation à long terme du vénérable jubaea, en faire profiter l' entourage, en semer et resemer jusqu' à avoir avec certitude une vingtaine d' adultes ayant résisté au froid, aux rongeurs, à la tondeuse, je vais y laisser la moitié de ma vie tellement c' est long

. J' ai la chance d' avoir de l' eau (90 mètres cube potentiels de citerne souterraine en cloche (mais tuyauterie à rénover), + 900 mm annuels de précipitations que je crois en baisse), de la chaleur (du cagnard même, en hausse), un sol profond sain à tendance argileuse, de l' espace, plus de temps et pour l' instant la possibilité de protéger les plantes, alors que quand on est loin à Paris à l' autre bout du pays on ne peut que faire des prières aussi ferventes que les essais d' acclimatation sont déraisonnables

, et ce sans la moindre possibilité de faire des observations au jour le jour sur les effets du froid humide, et d' en adapter les protections constamment. Ne me manque qu' un peu de douceur hivernale languedocienne (voyez les courbes statistiques de Toulouse à
http://www.infoclimat.fr/climatologie/g ... 07630.html , sur un siècle le gel s' érode). Pour le soleil on a déjà atteint le record de 2003 je crois avec ces douze derniers mois 2016-2017, qui était dans les 2350 heures (moyenne 2100h, correct, 13/20 pour les plantes du sud).
J' ai aussi beaucoup de graines de phoenix canariensis porphyrocarpa et de butia pulposa (grand merci à
http://www.fruitiers-rares.info/article ... itata.html ), mais ces deux là risquent de ne pas passer le prochain hiver centenaire, que j' espère limité à -16°C cette fois, contrairement aux précédents -21 des cartes du site Meteopassion :
http://www.meteopassion.com/records-absolus.php ; Me mettre au semis massif de brahea armata est en projet.
Pour moi le semis en masse (100, mille, ou dix mille peut se justifier de deux façon) :
_ Soit la plante est très lente à croître, et si on en veut plusieurs exemplaires, il faut prévoir des pertes pour cause d' accidents, prédateurs herbivores, transplantations ratées, le gel décennal.
_ Soit la plante est gélive, voire non rustique et là il faut chercher la petite ou infime fraction qui supportera, allez, risquons un chiffre, 2 degrés de moins que la moyenne de son espèce.