BRAHEA73 a écrit :Bien c'est ce qu'il me semblait mais j'avais quelques doutes! Et toi Stéphane qui peut connaitre de bonnes périodes sèches dans le bordelais tu observes de bien meilleurs résultat sur les plantes humifères avec le paillage?
N'ayant pas de xérophytes, je maintiens un paillage sur tous les végétaux sur au moins 20/30 cm. Mon paillage n'est pas uniforme dans sa composition; tout les déchets végétaux du jardin sont incorporés dedans. On y trouve tout aussi bien des déchets de tonte, du bois pourri (j'ai un gros stock sur le terrain), des tailles de haies (y compris du thuya), des mauvaises herbes que je fais sécher avant.....
C'est loin d'être très esthétique mais je vois vite la différence entre un massif paillé et un autre sans paillage.
j'installe généralement le paillage "frais" à l'automne pour laisser le temps aux bactéries de commencer à minéraliser le paillis de surface. jusqu'au printemps , les enzymes qui participent à la décomposition puisent effectivement de l'azote dans le sol mais en relâche une grande partie dés que la terre se réchauffe. Au final, dés que les plantes reprennent la mise en végétation, elle démarre sans ressentir cette faim.
le soucis des paillages ou des apports organiques, c'est qu'il faut obligatoirement maintenir la couche de surface afin d'entretenir le stock de bactéries . Si à un moment ou à un autre, il y a une interruption, les colonies puisent dans le sol pour assurer leur subsistance et finissent par péricliter assez rapidement si aucun apport n'est effectué.
Ps: ce ne sont que des observations personnelles. je suis loin d'être un spécialiste en la matière.