Pour un arbuste tropical à maintenir hors-gel ce serait moins ardu, on entourerait les feuillages de
voile lumineux, et on rajouterait par dessus du voile d' hivernage en grosses épaisseurs et/ou du très épais qui sert au bricolage. Le problème étant que cela peut supprimer la lumière naturelle du jour. Comme on est d'abord sur un forum de palmiers, je vais adapter :
2 exemples d' utilisation du
voile lumineux que j'aimerais pouvoir par exemple envisager sur le cocotier, coco nucifera, palmier équatorial en pleine terre en France métropolitaine sous abri chaud :
█
scénario 1 : sans regroupement des palmes, (inconvénient : gros volume d' air à chauffer, facture...)
Pour pouvoir l' admirer en hiver également sous serre fixe ou "serre" saisonnière démontable, et surtout puisqu' à priori ce palmier ne sait pas se reposer sans mourir d'épuisement (climat équatorial...oblige) il faut laisser impérativement le feuillage ouvert (libre) afin qu' il prenne le très peu de lumière disponible (hors secteur méditerranéen) disponible à travers les verrières des serres chaudes (déjà qu'il y a de la buée, des salissures et des champignons qui s'y mettent et que cela entrave la luminosité, mais maintenant il y a des robots lave-vitre à acheter) ; comme dans la grande serre municipale polonaise, il faut de l'envergure (voir long fil de discussion cocotier), mais les feuilles sont bien moins longues heureusement si il est nanifié par climat moins favorable : tropical ou méditerranéen-tropical (Australie occidentale, Californie du sud, parmi d' autres possibilités).
Il existe déjà du voile d' hivernage carré de 10 x 10 mètres sur un site internet dont j' oublie le nom, or du
voile lumineux horticole de même dimensions avec plusieurs pans raccrochés entre eux ferait une belle surface de toile amovible pour recouvrir une structure en tubes aluminium ronds ou carrés Centurion que j' ai découvert récemment, tout en laissant entrer l' humidité de l' air extérieure (chassée par le chauffage) appréciée à indispensable pour ce palmier (influe sur la longueur des palmes ?) Dans une serre chaude (tempérée accepté sous nos latitudes ?) il faut lui laisser les palmes ouvertes et donc chauffer un vaste volume d' air pour qu il s' étale à la recherche de la lumière.
Or, voici l' élément décisif qui rendrait le
voile lumineux très facilitateur pour un gros cocotier pas trop imposant non plus, ni trop grand (une variété naine par exemple, mais dont la croissance risque d'être singulièrement lente par manque de vraie bonnes conditions):
"
Disons de suite que le coût de l' énergie rend prohibitif l' usage de la serre tempérée et de la serre chaude en culture d' amateur. En effet les dépenses de chauffage ne se contentent pas de doubler quand quand les minima à obtenir sont deux fois plus élevés : on estime que dans la région parisienne, il faut environ quatre à cinq fois plus de combustible, selon les hivers, pour passer des 7°C de la serre froide aux 14°C de la serre tempérée." (guide du jardinage Clause).
Je préférerais avoir à garder l' énergie électrique, si c' est celle qu' il faut retenir, pour chauffer uniquement la terre, le tronc et les palmes à 25 ou 30°C (indispensable, note récurrente) mais pas un large volume d' air ne demandant qu' à se refroidir (sans un gourmand radiateur soufflant waterproof de 3000 Watts s' activant régulièrement) à l' intérieur duquel je n' aurai pas les moyens de déambuler, le mètre carré de serre chaude étant visiblement rendu Haussmannien par les lois calorifiques

. Si je veux pouvoir rêver éveillée du prince des tropiques à la silhouette gracieuse dans la terre du jardin, je dois accepter de ne pas pouvoir l' admirer pendant plus de la moitié de l' année.
█
scénario 2 : avec regroupement éclairé des palmes, belles économies supposées
(mi-octobre à mi-mai sous mon climat, ce qui fait pas moins de 7 mois habillé, 6 mois grand minimum avec risque)
1) On mettrait du
voile lumineux sur la lance, donc à l' intérieur du regroupement pour que toutes les feuilles soient bien éclairées pendant de longs mois.
2) on entourerait les palmes une fois regroupées de câble chauffant comme on le fait déjà (du câble chauffant qui chauffe à 40°C, donc plus comme du tapis chauffant 230V (30°C), cela existe-il d' ailleurs ou faut-il utiliser impérativement de la guirlande à ampoules classiques qui chauffent ?)
3) on recouvrirait de
voile lumineux.
4) on embobinerait le tout de voile d'hivernage classique pour retenir la chaleur du câble chauffant.
Il serait alors temporairement un peu comme un cocotier transplanté sous les tropiques et en attente de reprise racinaire (feuillage ficelé pour un an; à moins que ce ne soit pas nécessaire sous son climat idéal avec la forte humidité+hygrométrie ?) C 'est un énorme gain d' energie, la culture d' un palmier difficile s' en trouverait facilitée si le
voile lumineux existait. "Avec des si" on cultiverait aussi les tropiques.
Conclusion: vu le scénario 1 je n' y parviendrais que sur un jeune cocotier, être de l'espèce des fous de palmiers ne suffira pas, mais je compte essayer de m' approcher des limites, pour déjà en savoir plus sur le degré de non-souplesse de culture des cocotiers entre +10 et +25°C (surtout sous ma latitude à jours courts en hiver). Comme le
voile lumineux est encore de la science-fiction, la solution sera en effet une serre, mais la plus petite possible, avec voile semi-regroupé et avec ajout d' une lampe horticole supposément bleue pour le rendement de la photosynthèse, sur secteur ou batterie si elle est en LED normale (à acheter ou bricoler), un système compatible avec l' usage extérieur (humidité, risque de mouillage). En tout cas je ne souhaite pas attendre pour faire ces essai. Comme d' autres l' on dit avant moi "on est Fou ou on ne l' est pas"
J'espère

avoir bien fait la promotion de cette invention que d' autres auront je pense imaginé avant moi dans leur bulle de jardiniers passionnés.
