Je connais ce site, c'est un ancien client. J'ai peut être mal regardé, je n'ai pas trouvé en quoi consistaient ces résidus chimiques. 11 millions de tonnes, ça fait beaucoup, serait-ce de la terre contaminée?
Pour AZF à Toulouse, un autre ancien client, l'usine était isolée à la campagne, elle était là avant l'urbanisation qui l'a englobée. On a même construit un hopital psychiatrique en face. Ce sont les élus et décideurs divers qui sont à blâmer d'avoir permis des constructions autour.
Ici des gens vivent avec un gaz hautement toxique sous leurs pieds, à Lacq et dans les environs. Chacun a un masque à gaz chez lui, les écoliers font des exercices d'alerte avec confinement des ouvertures, au cas où.
Dans le périmètre Seveso 2, toute construction ou extension de construction est gelée. La population accepte ces contraintes qui font aussi leur prospérité.
Des gens ici sont en train de se battre et de faire la grève de la faim pour conserver leurs usines chimiques qui sont sur le point de fermer: Celanese, Yara, Air Liquide, qui manipulent des produits très toxiques ou hautement explosifs.
Nous sommes tous consommateurs de ces produits. Accepterions nous de nous passer entre autres de plastiques, d'énergie fossile et de ne plus faire de déchets?
Ces projets de décharges entrainent immanquablement des levées de bouclier. C'est le phénomène des "nymby" (never in my back yard) qu'on pourrait traduire par "jamais dans mon arrière cour" ou encore "chez les autres mais pas chez moi".
Même José Bové est venu jeudi dernier soutenir les ouvriers, et souhaité la pérennité des usines.
