Bonsoir Joël,
Mes bidons de 300L remplis d'eau jouent le rôle d'accumulateurs thermiques passifs. La quantité d'énergie est calculée par rapport a la masse et non le volume. Donc pour un même volume, l'eau restitue beaucoup plus d'énergie (chaleur) que l'air. Mais le système est limité. L'eau se refroidit à la longue. Après une semaine de gel en janvier dernier, une fine pellicule de glace commençait à se former à la surface de l'eau des bidons. Et la température est descendue jusqu'à -3°C dans la serre (-7,5°C sous abri à l'extérieur), malgré une doublure interne en voile d'hivernage.
On peut abaisser le point de congélation en rajoutant du sel dans l'eau. Et ainsi on récupére un peu plus de chaleur. Car l'eau de mer gèle vers -1,9°C. Mais sa salinité est de 32 à 35 g/L. Alors il faut beaucoup de sel ! De plus, l'eau n'est alors plus utilisable pour l'arrosage estival ...
Lorsque l'eau commence à geler, c'est là qu'elle restitue le plus d'énergie, par le biais de l'énergie latente de changement d'état. Mais c'est aussi le signe, que la température est négative dans la serre !
Ce systême permet seulement d'amortir les vagues de froid assez brêves et peu intenses. S'il y a du soleil en journée et peu de vent, le système est plus efficace, que par temps gris et venté. Le soleil permettant de récupérer un peu de chaleur en journée. Et l'absence de vent limite les pertes de chaleur liées à l'apport continuel d'air froid au contact de la serre.
Les bidons restent fermé pour limiter l'évaporation, la forte humidité et la condensation dans la serre.
En cas de gros coup de froid, comme janvier 85 ou 87, j'aurais 4 gros glaçons de 300 kg. Il ne me restera plus qu'à trouver le verre qui va avec
Benoit