C'est bien difficile en fait !malaga a écrit :mais on ne disait pas qu'un palmier planté avec un stipe déjà formé résistait mieux au froid? ces constatations remettent tout en question!![]()
et, prenons le cas d'un palmier qui apprécie le plein soleil, à l'état de plantule il risque d'en souffrir, non?
Pour simplifier, la résistance "nominale", reconnue et acceptée par tous, d'un palmier concerne un palmier adulte.
Mais les plantules n'ont pas la même résistance (ne serait-ce qu'au niveau de l'inertie thermique due à la masse végétative)
Par contre, une planule exposée tôt à des conditions difficiles (mais en deça, bien sur de sa résistance "nominale"), aura plus de chances de dévelloper son carractère résistant qu'une plantule élevée en conditions "no stress" (mais avec un fort taux de pertes, sélection naturelle...
Donc il faut exposer les plantules au maximum aux différents aléas et ne les protéger que lorsque on pense être proche de leur limite.
On peut nuancer ensuite, parce que certaines plantules sont "rares" donc chères, et c'est ce que je fais: élevage en serre froide au début puis acclimatation progressive, n'exposant le sujet aux conditions rudes qu'une fois qu'il est bien établi, puis plantation. On limite, dans ce cas, les risques mais on n'exploite pa aussi bien le potentiel résistant.
Selon le même raisonnement, un trachy cultivé dans une serre surchauffée pendant dix ans et mis brutalement en terre aura du mal à encaisser -10°, beaucoup de mal...

Il faut acclimater !
