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La "consanguinité" chez les palmiers
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Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Barbante?!!! Certainement pas. J'ignorais que Darwin c'était intéressé à la consanguinité, et je croyais qu'elle était d'un impact très faible dans le monde végétal vu le nombre d'espèces à fleurs autofertiles.
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....
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Ben
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Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Je me faisais une réflexion à l'instant en pensant à ce post (en fumant discrètement une clope dans le jardin assis face à un massif de ricins - mais chut! je vais me faire engueuler
)
Le Ricin se ressème tout seul chez moi et je n'ai jamais introduit de nouvelles graines depuis une quinzaine d'années. Je ne garde que les plus vigoureux chaque printemps, les arrose rarement et ils sont toujours aussi beaux, voire de plus en plus.
Qu'en conclure?
La sélection que je leur applique inconsciemment favorise ceux qui s'épanouissent et murissent parfaitement dans ces conditions de culture, puis ceux dont les graines ne souffrent pas de l'hiver sans aucune protection, puis parmis ceux là ceux qui démarrent le plus tôt donc les plus vigoureux lorsque j'éclaircis etc...
Aucune dégénérescence n'est constatable, l'adaptation par sélection aux conditions de mon coin est probable.
(Je pourrais aussi bien supprimer les premiers qui montrent des signes de souffrance aux premiers gels par exemple et ne garder que les graines des pieds les plus coriaces pour, peut-être, obtenir une sélection plus résistante au froid ?)
La nature etant si bien faite, je pense finalement qu'il en va différemment pour les végétaux monoïques et dioïques. Les premiers gérant leur évolution "en interne", les seconds par brassage de patrimoines génétiques (ce qui va dans le sens du principes de population minimum pour le maintien d'une espèce)
Le Ricin se ressème tout seul chez moi et je n'ai jamais introduit de nouvelles graines depuis une quinzaine d'années. Je ne garde que les plus vigoureux chaque printemps, les arrose rarement et ils sont toujours aussi beaux, voire de plus en plus.
Qu'en conclure?
La sélection que je leur applique inconsciemment favorise ceux qui s'épanouissent et murissent parfaitement dans ces conditions de culture, puis ceux dont les graines ne souffrent pas de l'hiver sans aucune protection, puis parmis ceux là ceux qui démarrent le plus tôt donc les plus vigoureux lorsque j'éclaircis etc...
Aucune dégénérescence n'est constatable, l'adaptation par sélection aux conditions de mon coin est probable.
(Je pourrais aussi bien supprimer les premiers qui montrent des signes de souffrance aux premiers gels par exemple et ne garder que les graines des pieds les plus coriaces pour, peut-être, obtenir une sélection plus résistante au froid ?)
La nature etant si bien faite, je pense finalement qu'il en va différemment pour les végétaux monoïques et dioïques. Les premiers gérant leur évolution "en interne", les seconds par brassage de patrimoines génétiques (ce qui va dans le sens du principes de population minimum pour le maintien d'une espèce)
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Les monoïques ne gèrent pas forcément en interne (il paraît d'ailleurs que les organes mâles et femelles ne sont pas toujours fonctionnels en même temps):
Grâce aux insectes, il peut y avoir échange de pollen : on ne parle plus alors d"autofécondation" mais d'"allofécondation"!
Darwin avait constaté que les plantes issues d'autofécondations successives étaient de plus en plus petites et de moins en moins productives ! (c'est ce qui arrive actuellement, pour certaines cultures à cause de la diminution des pollinisateurs.)
Après de nombreuses études sur le long terme, Darwin tirait cette conclusion:
« …that cannot be doubt that plants profit immensely, though in different ways, by across with a fresh stock or with a distinct subvariety ».
Grâce aux insectes, il peut y avoir échange de pollen : on ne parle plus alors d"autofécondation" mais d'"allofécondation"!
Darwin avait constaté que les plantes issues d'autofécondations successives étaient de plus en plus petites et de moins en moins productives ! (c'est ce qui arrive actuellement, pour certaines cultures à cause de la diminution des pollinisateurs.)
Après de nombreuses études sur le long terme, Darwin tirait cette conclusion:
« …that cannot be doubt that plants profit immensely, though in different ways, by across with a fresh stock or with a distinct subvariety ».
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Au vu de la vigueur et de la production en masse de fruits des phoenix canariensis français, des régimes très lourds qui pèsent sur les feuilles, je ne crois pas qu'une dégénérescence soit d'actualité.
En plus ils se ressèment et se naturalisent facilement.
J'ai pû lire dans le cadre de la recherche pour lutter contre le crp que des essais de résistance au crp auraient été mené sur différent palmiers des îles Canaries provenant de populations différentes.
Apparemment sans succès.
De plus même des hybrides avec dactylifera trépassent. Le CRP doit être attiré en priorité par l'odeur, ensuite par le fait qu'il y a suffisemment à manger dedans pour nourrir les larves énormes et très voraces.
C'est pour cela d'ailleurs que les gros sujets sur stipe sont dévorés en premier.
Ensuite ce sont les petits de la même espèce et le reste.
En plus ils se ressèment et se naturalisent facilement.
J'ai pû lire dans le cadre de la recherche pour lutter contre le crp que des essais de résistance au crp auraient été mené sur différent palmiers des îles Canaries provenant de populations différentes.
Apparemment sans succès.
De plus même des hybrides avec dactylifera trépassent. Le CRP doit être attiré en priorité par l'odeur, ensuite par le fait qu'il y a suffisemment à manger dedans pour nourrir les larves énormes et très voraces.
C'est pour cela d'ailleurs que les gros sujets sur stipe sont dévorés en premier.
Ensuite ce sont les petits de la même espèce et le reste.
- Mbokaja
- Messages : 1363
- Enregistré le : 07 mars 2008 18:42
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Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Si j'ai bien compris l'article de Guy Joulin sans l'avoir lu en entier vu que la totalité de l'article est absente.
Sa théorie mettrai l'accent sur une diversité génétique moindre sur les Phoenix attaqués par des ravageurs comme le charançon en évoquant la possibilité qu'ils proviennent d'une même souche...vu la faculté d'hybridation de ce genre dioïque ça semble peu probable en plus je crois que le charançon s'attaque aussi aux autres espèces du genre qui n'ont pas une origine insulaire comme le canariensis
mais peut être n'ai pas compris sa théorie
Je trouve que le terme consanguinité même entre guillemets donne une vision antropomorphique du problème surtout accouplé à l'insularité...
Sa théorie mettrai l'accent sur une diversité génétique moindre sur les Phoenix attaqués par des ravageurs comme le charançon en évoquant la possibilité qu'ils proviennent d'une même souche...vu la faculté d'hybridation de ce genre dioïque ça semble peu probable en plus je crois que le charançon s'attaque aussi aux autres espèces du genre qui n'ont pas une origine insulaire comme le canariensis
Je trouve que le terme consanguinité même entre guillemets donne une vision antropomorphique du problème surtout accouplé à l'insularité...
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
J'ai recopié l'ensemble de ce petit article situé en encart sur une page consacrée par ailleurs au traitement chirurgical des palmiers infestés par le charançon rouge!
Guy joulin met bien entre guillemets le nom consanguinité! j'aurais dit bêtement "consèvinité"
mais, en faisant des recherches, je m'aperçois que des professeurs de biologie végétale parlent de consanguinité chez les plantes sans utiliser de guillemets!
Guy joulin met bien entre guillemets le nom consanguinité! j'aurais dit bêtement "consèvinité"
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Tu as bien raison malaga, la consévinité même si ce mot n'existe pas est mille fois plus approprié ! 
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Victor (BRAHEA 73) a vu en Inde des dégats du CRP sur d'autres espèces, dont phoenix reclinata et Acoelorrhaphe wrightii cultivés, donc on ne peut pas parler de faiblesse du patrimoine génétique dû à l'insularité. De plus les washingtonia sont aussi victime de crp dans certains pays ravagés. (J'ai eu connaissance d'un cas à Toulon).Mbokaja a écrit :Si j'ai bien compris l'article de Guy Joulin sans l'avoir lu en entier vu que la totalité de l'article est absente.
Sa théorie mettrai l'accent sur une diversité génétique moindre sur les Phoenix attaqués par des ravageurs comme le charançon en évoquant la possibilité qu'ils proviennent d'une même souche...vu la faculté d'hybridation de ce genre dioïque ça semble peu probable en plus je crois que le charançon s'attaque aussi aux autres espèces du genre qui n'ont pas une origine insulaire comme le canariensismais peut être n'ai pas compris sa théorie
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Je trouve que le terme consanguinité même entre guillemets donne une vision antropomorphique du problème surtout accouplé à l'insularité...
- Jean-Baptiste G
- Messages : 684
- Enregistré le : 06 janv. 2010 14:03
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Re: La "consanguinité" chez les palmiers
Hello,
Très intéressant ce sujet!! Les hybridations ou les différents croisements entre palmiers me passionnent littéralement!
Cependant, je suis d'accord sur le fait qu'il peut y avoir des apports bénéfiques avec des sélections successives et réfléchies de certains sujets (en agriculture ou en botanique par exemple). Mais je ne pense pas qu'une espèce dépérisse si elle n'est pas croisée, sur l'île des Canaries par exemple, les Phoenix canariensis y sont depuis des milliers d'années sans être croisés avec d'autres espèces, et restent absolument magnifiques. Donc de là à dire qu'une espèce s'affaiblit si elle n'est pas croisée, je ne sais pas si c'est totalement vrai. Mais je me trompe peut-être
JBG
Très intéressant ce sujet!! Les hybridations ou les différents croisements entre palmiers me passionnent littéralement!
Cependant, je suis d'accord sur le fait qu'il peut y avoir des apports bénéfiques avec des sélections successives et réfléchies de certains sujets (en agriculture ou en botanique par exemple). Mais je ne pense pas qu'une espèce dépérisse si elle n'est pas croisée, sur l'île des Canaries par exemple, les Phoenix canariensis y sont depuis des milliers d'années sans être croisés avec d'autres espèces, et restent absolument magnifiques. Donc de là à dire qu'une espèce s'affaiblit si elle n'est pas croisée, je ne sais pas si c'est totalement vrai. Mais je me trompe peut-être
JBG
Re: La "consanguinité" chez les palmiers
En ce moment, certaines affirmations de Darwin sont remises en cause, il me semble, alors pourquoi pas celle-là!
Mais, s'il a raison, on peut se faire du souci pour la culture de certains palmiers , notamment ces trachy poussant dans des endroits très reculés! je ne pense pas aux seuls ravageurs mais à toutes sortes de problèmes(qui sont déjà constatés) allant de la germination à la croissance! Ce qui nous plaît , esthétiquement,chez certaines variétés rares(ex: princeps bleu) est peut-être le résultat d'une dégénérescence liée à la "consévinité"? ??????
Mais, s'il a raison, on peut se faire du souci pour la culture de certains palmiers , notamment ces trachy poussant dans des endroits très reculés! je ne pense pas aux seuls ravageurs mais à toutes sortes de problèmes(qui sont déjà constatés) allant de la germination à la croissance! Ce qui nous plaît , esthétiquement,chez certaines variétés rares(ex: princeps bleu) est peut-être le résultat d'une dégénérescence liée à la "consévinité"? ??????
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"