Déjà ,pour aller dans le Béarn du nord,il faut franchir la Grande Rivière(Gave de Pau).Rapidement,on sent bien le changement, rien que dans le style des maisons ou le parler des gens.
Si on est assez téméraire, on pousse plus au nord et on arrive après un long périple dans les Landes; nouveau dépaysement, autre style de maisons, de folklore,coutumes étranges(courses de vaches)etc..(prévoir les doudounes, même en plein été on ne sait jamais)
Très au nord on trouve la Grande Forêt, étrangement plate, au sol sableux si différent et composée d'arbres inconnus chez nous. Certains explorateurs l'ont entièrement traversée, en sont revenus et ont raconté qu'au delà de cette forêt, aux confins du monde civilisé, vivant de façon précaire dans un monde sans palmiers
, est un peuple sentinelle, branche éloignée de notre brillante civilisation gasconne appelé bords-de-lait parce qu'il habite près d'un large fleuve aux eaux laiteuses dans une ville appellée Bardot( 2 fois que je la place sur ce forum 
) ou peut-être Bord-d'eau et que passé ce fleuve,il n'y a plus que des peuplades mal connues survivant sous un climat hostile et parlant une langue incompréhensible avec pour point commun un curieux accent dit "pointu".On y trouve notamment des félins appelés chats-rentais et quelques ermites, les plus connus étant le Père Igor et la Sainte Onge. Certains vivent même sur la banquise au milieu des pingouins, ce sont les tribus des ch'ti-mis, pique-ards, nord-mans et Parii-goths.voilà ce qu'on m'a dit mais je ne l'ai pas vérifié.
Moralité: de même qu'on est toujours l'étranger de quelqu'un, on en est tout autant le nordiste ou le sudiste.
Michel
