LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Le risque c’est qu’il ne redémarre que de la base et que le tronc sèche. Le sol avait été « amélioré » au moment de la plantation ? Terreau, compost ou autre ?
Il faut toujours donner le maximum de chance aux plantes que l’on achète (saison de plantation, arrosage régulier les 2/3 premières années, amélioration du sol..etc), c’est ce que je fais en tout cas, j’ai des pertes comme tout le monde J’imagine mais j’ai la conscience tranquille quand ça crève et surtout pas de regret en sachant que j’ai fait au mieux. Il m’est arrivé de garder en pot des plantes 6 ou 7 ans avant de les mettre en pleine terre afin de comprendre leurs exigences et surtout de les faire pousser au maximum pour qu’elles soient aptes à résister au froid ou à d’autres contraintes climatique.

Beaucoup de palmiers seraient épargnés en les gardant en pots un maximum de temps avant de les « lâcher » dans la nature (quand la zone climatique ne leur convient pas totalement).

moi je l'oublierai 1 peu à trop en faire parfois on a l'inverse le remède pire que le mal

Il a déjà été oublié 4 semaines !

mimilele58 a écrit :Si il ne faut pas que je l'arrose.... Que dois je faire alors...??? précision : je n'ai pas eu de grêle...

Pas d'arrosage quotidien, mais un arrosage copieux tous les 8 jours en ce moment, et passer à 10 jours à mi-octobre...

Fredlejardinier a écrit :Il a déjà été oublié 4 semaines !

exat la vraiment la poisse cette olivier

Mon avis sur le cas de cet olivier ... je n'y résiste pas;
- Ne jamais choisir un olivier de cette forme là => c'est un tronc sans branches trop récemment transplanté avec des grosses coupes à la tronçonneuse.
- les pousses sont des rejets traumatiques cad que la plante arrachée du sol où elle a poussé et violemment taillée a émis des pousses très vigoureuses en puisant sur ses réserves simplement pour éviter de mourir => donc épuisement de ses réserves sans pour autant faire un système racinaire intéressant.
- ce type d'olivier est très sensible et le moindre stress suivant peut lui être fatal, ce qui n'est pas le cas d'une plante gardée plusieurs année en container avec une taille adaptée en équilibrant le houppier avec le système racinaire.
- en plus la plantation dans une période froide n'a pas permis une reprise pour peu que les racines souffrent ou pourrissent avec un excès d'eau en période froide et la suite est compromise.

Cet échec devrait vous permettre de choisir un arbre qui a un équilibre entre le tronc , les branches, et la surface foliaire équilibré ce qui n'était pas le cas de celui ci.
Pour ma part je trouve que c'est une bonne chose de perdre un arbre comme ça, car ça n'a aucun intérêt dans un jardin même si la transplantation est réussie il faut environ 20 à 30 ans pour qu'il soit équilibré ...et encore avec des grosses plaies de tailles qui persisteront.

En ce moment c'est la mode d'acheter de vieux oliviers, il est possible d'en trouver de beaux avec des branches en rapport avec l'âge du sujet mais c'est très rare, en général il ressemble à des bûches avec des feuilles...genre balai à chiotte

Pour finir dans une région comme la votre il serait bon de choisir un olivier des variétés les plus résistantes au froid, et de réaliser la plantation au printemps bien sûr, l'hiver convient aux plantes caduques en racines nues donc en repos végétatif.

Toutes vos réponses sont intéressantes bien que je sens une certaine réticence plus ou moins légitime des"sudistes" qui n'aiment pas trop que le nord de la France soit intéressé par: leur végétaux je vous tiendrais au courant de la suite de cette histoire et je souhaite de tout mon cœur que ce pauvre Olivier arraché de sa terre natale se remette de ses plaies et reprenne une place honorable dans un jardin de nordiste qui devrait se limiter aux bouleaux qui eux sont parfaitement adaptés au biotope et nous gratifient au mois de mars d'une eau excellente...

Bonjour Mimilele,

Je suis sur le même point de vue que Mbokaja qui a très bien résumé la situation.
Mimilele, il ne s'agit pas de réticences pour empêcher les "gens du nord" à cultiver des "plantes du sud"mais de pragmatisme et de bon sens.

Ce n'est pas parce-que les plantes dites méditerranéennes sont à la mode que c'est transposable partout et en plus les modes ça passe
De même, jardiner c'est aussi faire preuve de patience, vouloir tout tout de suite n'est pas forcément garant de la bonne implantation de végétaux installés déjà grands.

Du côté des oliviers, Mbokaja a tout dit, il faut absolument éviter ces oliviers espagnols déterrés adultes qui vivent sur leurs réserves et périclitent dès le moindre accident climatique.
Et je le dis et le répète mais planter un jeune olivier est souvent plus gratifiant et sûr que de planter un olivier adulte.
ça peut aller vraiment très vite et on obtient en quelques années déjà un bel arbre.
C'est aussi plus facile pour choisir des variétés adaptées (variétés d'Ardèche, du 04...) aux climats plus froids et plus humides.

Concernant les choix de plantes en général, tu as largement d'autres choix que les bouleaux!
Il faut faire preuve de curiosité, visiter les jardins botaniques dans des climats approchants (Jardin des plantes de Paris, Jardin botanique de Nancy...). On peut y observer tout un tas de plantes dont l'exotisme n'a rien a envier à un olivier ou à un laurier rose.
Il y a de multiples espèces merveilleuses dans les vivaces et arbustes asiatiques notamment qui peuvent être acclimatables dans le nord. Elles sont impossible à conserver dans le sud à cause du climat trop sec. Et c'est une chance qu'il faut saisir!