Patrick,
je me permet de réagir à ton post. le sujet des insecticides est vraiment très intéressant. on pourrait longuement parler de l'efficacité des différentes familles puis des différentes substances actives. le développement des synergies aussi. la toxicité pour l'homme, les animaux domestiques ou même contre les insectes utiles comme les abeilles ou les lombrics etc... ou encore le développement de résistances des nuisibles a certaines substances. le sujet des systémiques a lui seul est très intéressant, avec les "vrai" et "fausse" (translaminaire) sytémies, le mode d'administration de la substance et la rémanence des différents produits.
Je ne doute pas un instant de l'efficacité du malathion qui comme tout les organophosphorés tue tout ce qui bouge même a faible dose.
comme tu l'as dit les huiles favorisent la pénétration des différents produits de contact pour les cochenilles. elles améliorent vraiment l'efficacité du traitement.
Cependant le cas des palmiers fait partie des cas particuliers. les cochenilles n'hésitent pas à se cacher près du cà…“ur, derrières les anciennes bases foliaires où elles sont particulièrement difficile d'accès a tout les produits de contact.
et que faire des cochenilles planquées dans le système racinaire ?! il ne faut surtout pas oublier de traiter le substrat. le malathion est-il bien efficace dans ce cas de figure ?!
la rémanence du malathion est vraiment trop faible pour détruire totalement une invasion de cochenille en une seule fois puisque l'éclosion des à…“ufs prends minimum 1 à 2 semaines.
au passage la rémanence du malathion sera aussi fortement altérée par une exposition ensoleillé.
la toxicité envers l'homme est les animaux domestiques n'est vraiment pas négligeable particulièrement en intérieur.
dans la famille des organophosporés le diazinon et le chlorpyrifos sont particulièrement devastateur sur la cochenille également. et il existe certains organophosphorés qui sont systémiques avec toutefois une faible remanence je crois.
l'imidaclopride n'a plus à faire ses preuves. il agit sur les recepteur nicotiniques. c'est toujours lié au système nerveux je crois.
il fonctionne avec une "vraie" systémie c'est à dire via la seve et pas à travers quelques paquets de cellules comme les translaminaires.
la remanence du produit n'est pas de l'ordre de quelques jours mais de quelques semaines au minimum. la rémanence de la substance se porte même à quelques mois via une application au sol ! c'est à dire que dans le cas des cochenilles une application suffit largement et assurera une protection efficace pendant de nombreuses semaines. par application foliaire l'efficacité du produit porte jusqu'à 1 mois (traiter en début de soirée pour assurer une efficacité longue durée) .
L'imidaclopride est efficace sur un
très large spectre d'insecte piques suceur et borers. si je vous dis qu'il est particulièrement efficace dans la lutte (preventive et curative suivant le stade de l'infestation) contre vos paysandia et rhynchophorus ca devrait suffir à vous convaincre...
http://www.fredon-corse.com/courriers/20aout07.htm
http://www.cababstractsplus.org/google/ ... 0043091060
http://palmae.free.fr/Rhynchophorus_ferrugineus.pdf
http://www.defra.gov.uk/planth/pestnote ... tynine.pdf
la toxicité contre la cochenille est donc parfaitement largement suffisante. et le fait que le produit soit systémique assure justement une efficacité optimale contre la cochenille. elles aspirerons inevitablement la substance via la seve dont elles se nourrissent.
un autre avantage c'est que la toxicité sur nous et nos animaux domestiques et particulièrement faible. c'est particulièrement avantageux pour le traitement en interieur.
la substance permettra de traiter des "arbres" et pas uniquement des juveniles.
il agira en preventif. le produit est aussi très efficaces dans le traitement des graines contre les vers par exemple.
on peut l'utiliser contre les cochenilles, les aleurodes, les thrips, les brontispes, les sauterelles, les coleoptères borer, les pucerons etc.... à priori tout ce qui est phytophage sera exterminé.
pour resoudre le problème des abeilles il suffirait de traiter par le sol et de couper les inflo avant l'apparition des fleurs pour les palmiers traités.
pour eviter le problème du developpement de resistance (je ne sais pas si le particulier est concerné même avec une importante collection) il faut tourner avec d'autres produits insecticides. les organophosporés systémiques seraient alors surement interessant. pour le traitement contre des problèmes serieux style charancon rouge le developpement de synergie avec un autre insecticide de la famille des organophosphorés (chlorpyrifos et diazinon etc... sont efficaces) est surement très interessant. on peut surement parler d'action multisite dans ce cas c'est a dire qu'on attaque les insectes sur plusieurs terrains et l'efficacité d'un telle procédure n'est plus à démontrer. c'est particulièrement redoutable. il faut tester sur quelques plantes dans un premier temps et voir la reaction. attention à certains mélange.
il existe à ma connaissance très peu d'autres produits de la même famille que l'imidaclopride et il est à priori le plus efficace.
voici quelques liens supplémentaires sur l'imidaclopride
http://quasimodo.versailles.inra.fr/ina ... opride.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaucho_(insecticide)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Imidaclopride
un lien très interessant sur la cochenille
http://www.forumcarnivore.org/ftopic9155.php
un lien très interessant sur la toxicité des pesticides à ne pas manquer écrit par geoff Stein
http://davesgarden.com/guides/articles/view/782/
on pourrait continuer en parlant des produit naturelles qui sont efficaces. le mare de café comme paillage ou incorporé au paillage... le tabac etc... à confirmer mais il semble que ce soit très efficace.
on pourrait aussi dans un autre post attaquer le sujet des fongicides qui est tout aussi interessant peut être plus encore même.
et comme tu l'as dit avant de privilégier la voie des pesticide il faut commencer par se pencher sur des méthodes beaucoup moins nocives pour notre precieu environement.
Mat.