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Posté : 18 févr. 2007 23:00
par antho
Je suis d'accord avec toi greg, je suis le premier à proner la diversité.
mais je crois qu'il est sage de recommender des valeurs sures pour ne pas risquer de degouter trop vite des debutants parfois surtout dans desrégion aux climat plus difficile pour les palmiers
Posté : 19 févr. 2007 14:03
par bandit68
Je vais suivre l'avis de la majorité et m'orienter vers un Trachy.
merci pour vos conseil.
Je pense en choisir un de 1mètre de stip.
Pouvez vous me dire combien au mieux il pourrait me couter?
encore merci
Posté : 20 févr. 2007 13:07
par Régis
Bonjour, pour ma part ( St-Louis Haut-Rhin), je vais tenter le Chamaerops Humilis en pleine terre.
Ce n'est pas le choix le plus évident (qui aurait été à mon avis aussi le Trachy Fortunei), mais j'ai envie de tenter le coup.
J'ai commencé à travailler la fosse où je compte l'installer en mai. Le trou est déjà creusé et nous sert à composter les déchets ménagers organiques, ce qui devrait bien enrichir la terre, j'installerai une couche de drainage et je ferai un bon mélange terre franche/terreau/sable/compost. Le Chamerops devrait trouver de quoi prendre des forces pour l'hiver prochain. Il sera protégé par un muret d'une quarantaine de centimètres et par une haie de Thuya.
Posté : 21 févr. 2007 13:08
par bandit68
bandit68 a écrit :Je vais suivre l'avis de la majorité et m'orienter vers un Trachy.
merci pour vos conseil.
Je pense en choisir un de 1mètre de stip.
Pouvez vous me dire combien au mieux il pourrait me couter?
encore merci
Posté : 21 févr. 2007 14:10
par gregory
regis, je te felicite pour essayer un chameropts humilis, si tu peux te procurer un cerifera, il semble plus rustique, sinon il y a aussi vulcano. Tiens nous informé car si il tiens tu peux tenter d autres palmiers de même rusticité. Moi je suis confiant.
greg
Posté : 22 févr. 2007 20:55
par Régis
Je pense que j'ouvrirai un topic spécifique à cette petite expérience (sans prétention), avec photographies au fil des saisons et de la vie du palmier (enfin on espère que ça ne durera pas que de mai à décembre !) et bilan régulier des conditions athmosphériques endurées par le Chamaerops.
Maintenant, l'aléas est grand, le succès dépend de bien des paramètres; sur certains, nous avons une prise : arrosage, fumage, emplacement de plantation choisi, alors que pour de nombreux autres éléments, nous ne pouvons que croiser les doigts: patrimoine génétique du palmier, rigueur et humidité de l'hiver, chaleur et ensoleillement de l'été, nombre de saisons durant lesquelles le palmier pourra croître et forcir sans subir de conditions extrêmes,parasites, grêle etc ...
Bref, il me tarde de planter mon premier palmier en pleine terre.
Posté : 20 juin 2008 13:07
par Régis
Bonjour !
Mon Chamaerops Humilis a bien passé l'hiver 2007/2008, protégé par une belle épaisseur d'écorce de pin et entouré d'un voile d'hivernage. Juste une lance détachable et quelques palmes roussies à déplorer. (photos suivront)
Posté : 20 juin 2008 21:56
par fanaw
un trachy avec 1 m de stipe te coutera environ 150€
Posté : 20 juin 2008 23:12
par BLACHERE Eric
fanaw a écrit :un trachy avec 1 m de stipe te coutera environ 150€
Chez nous à ce prix là tu as 0,60m

Posté : 21 juin 2008 23:43
par ougo
salut bandit
mon trachy avec un stipe de 1 m a résisté cet hiver une nuit a moins 13,8° sans dégel la journée et plusieurs a - 10°
c'est pour moi le bon choix..
Posté : 22 juin 2008 10:09
par HQE
Régis a écrit :Bonjour, pour ma part ( St-Louis Haut-Rhin), je vais tenter le Chamaerops Humilis en pleine terre.
Ce n'est pas le choix le plus évident (qui aurait été à mon avis aussi le Trachy Fortunei), mais j'ai envie de tenter le coup.
J'ai commencé à travailler la fosse où je compte l'installer en mai. Le trou est déjà creusé et nous sert à composter les déchets ménagers organiques, ce qui devrait bien enrichir la terre, j'installerai une couche de drainage et je ferai un bon mélange terre franche/terreau/sable/compost. Le Chamerops devrait trouver de quoi prendre des forces pour l'hiver prochain. Il sera protégé par un muret d'une quarantaine de centimètres et par une haie de Thuya.
1) Une astuce, c'est souvent d'utiliser un milieu à forte inertie ou réverbération thermique, et cela marche d'autant mieux si tu es en ville.
Je m'explique. Installé auprès d'un mur clair et poreux exposé sud, et même entouré d'autres pierres, on créé un micro-climat plus important qu'il n'y paraît, un différentiel de presque 5°C (voire plus) par rapport aux températures annoncées. Cela ne fonctionne que si ta plante est protégée du vent, et si sa hauteur reste limitée, si le sujet est compact, voire rasant. Ce qui est généralement le cas des Chamaerops, qui peuvent dans la nature s'adapter à des conditions montagnardes bien plus rigoureuses que prévues (parfois -15°C et même au-delà dans le haut Atlas), pourvu qu'ils poussent en quasi-lithophytes dans un recoin de falaise exposé sud.
Cette technique fonctionne en théorie pour des plantes bien plus difficiles que le Chamaerops, puisqu'elle a servi à acclimater des protéacées du Cap de bonne-espérance sur Paris (leur propriétaire les laisse toutefois dans des bacs discrets car eux-mêmes semi-enterrés, au cas où un hiver comme celui de 1985 reviendrait et qu'il faudrait temporairement les déménager en orangerie. Mais depuis 20 ans, il n'y a eu aucun pépin).
2) A propos de ta "haie de Thuya", fait quand même attention à ne pas les rapprocher de ton protégé, ou sinon, tu auras une guerre végétale. Les thuyas ont tendance à tuer toute plante ligneuse s'approchant d'eux, au moyen de poisons émis dans le sol,
mais aussi dans l'air.