Je suis alors tombé sur un article de léon ROGEZ paru en juin 2003 dans le n°35 du Palmier et intitulé : "Les palmes de Karukéra". Cet article faisait notamment référence à la découverte d'un site dans les environs de Trois Rivières où pousse un merveilleux et emblématique palmier : Aiphanes erosa. La conclusion de l'article était sans conteste : "Si le paradis existe, je suis sûr qu'il est planté d'Aiphanes erosa "
La litterature indique à propos d'Aiphanes erosa qu'il a été décrit à Barbade, qu'il est souvent confondu avec Aiphanes minima de Martinique, mais qu'il est nettement plus petit que ce dernier (4-6 m), à stipe annelé très épineux, et connu dans les Antilles francaise qu'à Trois Rivières en Guadeloupe.
Ni une, ni deux, habitant moi même la commune de Trois Rivières, je partais de ce pas à la recherche de ce mystérieux palmier.
Mes premières expéditions à proximité du site archéologique des roches gravées sont restées vaines, à croire que le site identifié par Léon ROGEZ dans son article de 2003 a peut être disparu. Sans perdre de ma motivation, je tentais toutefois une ultime tentative plus loin, dans le secteur de Grande pointe. Et c'est là , au detour d'un chemin, alors que la nuit tombait et que j'étais sur le point de faire demi tour, que je suis tombé nez à nez avec LUI, majestueux, dépassant sa couronne de palmes caractéristique d'une zone déboisée envahie par les lianes et les herbes hautes.
Il était enfin là , en face de moi, absolument magnifique, encore plus incroyable que ce que j'avais pu voir en photos ....
Et voici un petit apercu de ma découverte :






