Habitant Perpignan, je dois traiter chaque année les différentes espèces de palmiers plantées il y a 4 ans car j'ai naturellement subi plusieurs attaques et vu (capturé) le tristement célèbre paysandisia, très présent dans la région (sans compter le CRP). Sur les conseils d'un pépiniériste j'ai traité au Confidor, insecticide systémique polyvalent. J'ai traité en automne 2011 et découvert quelques semaines plus tard un jeune filifera puis un butia capitata avec les palmes centrales déssechées, comme brulées; en tirant dessus la base était pourrie.
Je n'y ai pas prêté attention.
Cette année même traitement et ... même constatation cette fois sur un cerifera + hélas un jubaea chilensis ! Je me demande si le traitement en automne est un remède pire que le mal. Quelqu'un a-t-il un conseil ou une observation ?
Comment sauver les palmiers sans feuilles centrales ?
Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
Bonsoir Lucky
je ne peux te certifier que le confidor est à l'origine du problème , mais il est reconnu que tout produit phytosanitaire, (c'est également vrai pour nous en ce qui concerne les médicaments) présente une certaine toxicité pour l'organisme qui le reçoit. Pour les plantes cela s'appelle phytotoxicité .
Tout traitement effectué avec des surdosages ou des utilisations répétitives peut provoquer des dégats en fonction du princiope actif utilisé .
Patrick
je ne peux te certifier que le confidor est à l'origine du problème , mais il est reconnu que tout produit phytosanitaire, (c'est également vrai pour nous en ce qui concerne les médicaments) présente une certaine toxicité pour l'organisme qui le reçoit. Pour les plantes cela s'appelle phytotoxicité .
Tout traitement effectué avec des surdosages ou des utilisations répétitives peut provoquer des dégats en fonction du princiope actif utilisé .
Patrick
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
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Modifié en dernier par Vivi le 25 mai 2013 20:40, modifié 1 fois.
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
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Modifié en dernier par Vivi le 25 mai 2013 20:40, modifié 1 fois.
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
Merci à tous pour vos réponses éclairées.
J'apprends à mes dépens que le Confidor est à déconseiller fortement pour les jeunes palmiers de quelques années du moins dans certaines conditions (automne a minima). Cela m'aura couté un filifera + Jubaea + cerifera (partiellement) + butia capitata (toujours en vie mais sans nouvelles feuilles depuis un an...)+ reclinata (partiellement).
Je n'ai pas eu de dégats sur canariensis, peut-être tout simplement parce que ceux-ci ont déjà a minima 10-15 ans.
Pour rester positif, ce produit a permis de sauver quelques humilis et jeunes filifera qui étaient de toutes façons attaqués, et d'enrayer un tant soit peu la prolifération de cette charmante bestiole...
mais cela augure mal de la suite immédiate du genre palmiers en Méditerranée.
A quand une vraie solution ?
J'apprends à mes dépens que le Confidor est à déconseiller fortement pour les jeunes palmiers de quelques années du moins dans certaines conditions (automne a minima). Cela m'aura couté un filifera + Jubaea + cerifera (partiellement) + butia capitata (toujours en vie mais sans nouvelles feuilles depuis un an...)+ reclinata (partiellement).
Je n'ai pas eu de dégats sur canariensis, peut-être tout simplement parce que ceux-ci ont déjà a minima 10-15 ans.
Pour rester positif, ce produit a permis de sauver quelques humilis et jeunes filifera qui étaient de toutes façons attaqués, et d'enrayer un tant soit peu la prolifération de cette charmante bestiole...
mais cela augure mal de la suite immédiate du genre palmiers en Méditerranée.
A quand une vraie solution ?
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
Perso, je n'ai rien observé d'anormal après traitement au Confidor. Il y a peut-être eu autre chose
ou une combinaison Confidor + ??.
ou une combinaison Confidor + ??.
Re: Traitement Confidor : le remède pire que le mal ?
Quel était votre dosage ?
Perso, je n'ai traité qu'à deux reprises (en arrosage sur les "vieux" sujets et en aspersion sur les plus jeunes) à l'automne après un été "chargé" en papillons
Conscient de la nocivité du produit et de son spectre large, je m'en suis tenu à la dose minimale: 0.5ml par litre d'eau.
Aucun effet secondaire sur aucun palmier.
Et pas de trace (à ce jour
) d'activité de larves de papillon.
Perso, je n'ai traité qu'à deux reprises (en arrosage sur les "vieux" sujets et en aspersion sur les plus jeunes) à l'automne après un été "chargé" en papillons
Conscient de la nocivité du produit et de son spectre large, je m'en suis tenu à la dose minimale: 0.5ml par litre d'eau.
Aucun effet secondaire sur aucun palmier.
Et pas de trace (à ce jour
) d'activité de larves de papillon.Cédric