Faut-il vraiment être fou pour s'intéresser à la culture des palmiers en France ?
Je ne le pense pas, au contraire pour acclimater et conserver ces végétaux exotiques un savoir est nécessaire. Je pense qu'il peut s'acquérir par des expériences personnelles mais aussi en se documentant auprès d'associations qui œuvrent pour la diffusion de la connaissance et la vulgarisation des palmiers.
Alors pourquoi pas soyons un peu fou avec votre association mais pas trop, car l'implantation de palmiers dans un jardin paysager nécessite préalablement de se documenter sur les besoins de ces plantes et le climat local.
Ici c'est facile, dans mon jardin quelques agrumes sont présents et produisent régulièrement, sans aucune protection, des oranges, clémentines, pomelos mais aussi des citrons. Bien que n'étant pas sur la Côte d'Azur, ni en Corse, la présence notamment de deux citronniers indiquent que mon secteur Albères/Côte Vermeille des Pyrénées-Orientales relève d'une zone de rusticité 10a. La plantation de certains palmiers en pleine terre et sans protection (je suis un peu paresseux) était donc possible.
Depuis une douzaine d'années, j'ai transformé mon jardin de type méditerranéen pour y apporter des touches exotiques, notamment côté piscine. Il y a surtout des espèces communes, par exemple : T. fortunei, B. capitata, C. humilis, S. romanzoffiana, N. ritchieana, A. engleri, R. excelsa. Le P. canariensis est parti dans l'estomac des charançons rouges, il mesurait 4 m. Voici un aperçu de mes secteurs exotiques et j'aimerais compléter les aménagements avec des espèces plus insolites mais pouvant s'acclimater sous mon climat, d'où la raison de mon inscription à votre association.
Andréen

