dégel des palmes

[arashi]

Je crée un topic sur un sujet qui a déjà  été soulevé ailleurs:
Est-ce vrai que les palmiers qui reçoivent le soleil lors de leur dégel auront plus de dégâts que ceux situés à  l'ombre?
N'est-ce pas tout simplement dû au fait que le soleil dessèche plus vite et montre les dégâts plus rapidement?
dans ce cas on se dirait que c'est celui au soleil qui a le plus souffert, alors que celui qui est à  l'ombre n'aura tout simplement pas encore séché?
quelqu'un a vu une différences des mois après?
en ce qui me concerne, mes palmiers dégèlent en plein soleil et ça n'a pas l'air de poser de problème, au contraire ils n'ont pas le temps de souffrir du froid.

[Stephking56]

Je me suis aussi posé la question, car je travail actuellement sur l'implantation des palmiers que j'ai achetés et de ceux qui viendrons plus tard (dès que j'ai terminé, je présenterai mon projet de jardin dans le forum). J'en ai discuté avec régis 67 et voilà  un résumé:

Le bouquin! : "La résistance au froid des palmiers" Robertson ,Prochowsky, Roster, Chabaud -à‰ditions Champflour Page 26 Prochowsky dit:

"Deux exemplaires de la même espèce, du même âge et de la même force, plantés dans un même compost de terre et à  côté l'un de l'autre, dont l'un est exposé aux rayons du soleil levant, tandis que l'autre non, peuvent se comporter de manière différente, au point que la première meurt et l'autre ne souffre d'aucune façon. Tel est le danger de l'exposition au soleil des plantes gelées."

On peut penser que le problème peu venir :

- d'un dégèlement rapide, ce qui entraine l'éclatement de cellules
- qu'une terre gelée et un palmier qui ne l'ai plus, peu entrainer son asphyxie

Enfin je me pose aussi le question de l'ensoleillement après la période hivernal, car un palmier bien exposé poussera plus vite, alors qu'elle choix faire : la protection du soleil au détriment de sa croissance ou l'inverse? J'espère que nos experts pourrons éclaircir cette question

[BLACHERE Eric]

Je me suis aussi posé la question, car je travail actuellement sur l'implantation des palmiers que j'ai achetés et de ceux qui viendrons plus tard (dès que j'ai terminé, je présenterai mon projet de jardin dans le forum). J'en ai discuté avec régis 67 et voilà  un résumé:

Le bouquin! : "La résistance au froid des palmiers" Robertson ,Prochowsky, Roster, Chabaud -à‰ditions Champflour Page 26 Prochowsky dit:

"Deux exemplaires de la même espèce, du même âge et de la même force, plantés dans un même compost de terre et à  côté l'un de l'autre, dont l'un est exposé aux rayons du soleil levant, tandis que l'autre non, peuvent se comporter de manière différente, au point que la première meurt et l'autre ne souffre d'aucune façon. Tel est le danger de l'exposition au soleil des plantes gelées."

On peut penser que le problème peu venir :

- d'un dégèlement rapide, ce qui entraine l'éclatement de cellules
- qu'une terre gelée et un palmier qui ne l'ai plus, peu entrainer son asphyxie

Enfin je me pose aussi le question de l'ensoleillement après la période hivernal, car un palmier bien exposé poussera plus vite, alors qu'elle choix faire : la protection du soleil au détriment de sa croissance ou l'inverse? J'espère que nos experts pourrons éclaircir cette question

Faut pas avoir un grand terrain pour implanter tout ces palmiers ailleurs qu'au soleil levant, de plus quand il seront haut, ils prendront forcément le soleil levant, donc moi je ne me pose pas toute ces questions,j'évite surtout d'exposer les palmiers limites à  l'Est et encore j'ai des livistona à  l'Est mais j'avais pas trop le choix car je voulais pas qu'ils aient trop de soleil en journée, j'évite surtout de mettre les plus fragile en bas du jardin ayant un jardin en pente et le froid descend

[arashi]

Je penche plutôt pour le coté asphyxie alors. au contraire avec les gels brefs et dégels rapides en plein soleil c'est là  que j'ai le moins de dégâts
de plus ça contredirais les expériences d'acclimatation californiennes qui plantent des palmiers vraiment limite mais qui survivent grâce au réchauffement diurne rapide (selon moi c'est le facteur le plus important)

pour moi la température limite d'un palmier c'est un peu comme l'histoire des produits congelés:
On nous dit de ne jamais recongeler car dans la pratique on ne sait pas combien de temps le produit a été gardé dégelé, il faudrait évaluer le nombre de bactéries se développant, ce serait trop compliqué et risqué.

Pour les palmiers comment peut-on affirmer qu'un phoenix canariensis aura des dégâts à  partir de -7°C? s'il y a congélation cela implique une durée de congélation, donc un temps d'exposition à  la température critique.

je me trompe peut-être, mais si on modélisait les palmes d'un palmier par une bouteille d'eau
(je sais que les fluides des plantes ne sont pas purs et gèlent a plus basse température, et qu'il y a plusieurs étapes de congélation)
et qu'on part du principe qu'il est défolié lorsque l'eau a completement gelé, il est évident que la durée d'exposition ainsi que l'intensité du gel sera primordiale. Si en plus une partie de l'eau reste gelée à  cause de températures diurnes trop faibles, les gelées successives finiront par geler la bouteille entièrement, même s'il fait des températures positives le jour.à  ce moment là  le palmier aura des dégâts sans forcément avoir atteint sa température limite.