bonjour
que penser du fait de planter un brahea edulis en pleine terre en zone 9 vendée ?
cette espece est elle resistante?
merci de m'eclairer
jmk
brahea edulis
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jeanmarie kulaj
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kelern
Re: brahea edulis
Sur le littoral, je pense que c'est faisable mais en le protègeant les premières années. il est très sensible, jeune, à l'humidité+froid au niveau du coeur. Adulte, -10° sans trop de dégats. Brahea edulis est de croissance très rapide.
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Michel Greco
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Re: brahea edulis
Il est donné comme résistant à -10° et peut-être même en dessous, mais c'est comme les cactus, avec froid sec et bref. En climat humide (sol + atmosphère), sa résistance est amoindrie. J'en ai un qui a pourri à -5/-6° et j'en ai connu un assez gros qui est mort à -9°/-10°. Comme dit Kelern, les premières années il faut le protéger.
J'en ai replanté un petit sur un talus sec, et il est cette fois resté absolument intact à -8°.
J'en ai replanté un petit sur un talus sec, et il est cette fois resté absolument intact à -8°.
Re: brahea edulis
En plus des conseils de Michel, je te donne une remarque de Violette Decugis qui a remarqué que Brahea edulis pouvait bizarement être sujet à déracinement par vent violent.
Didier
Re: brahea edulis
Dans mon jardin nantais, où il fait nécessairement un peu plus froid qu'en Vendée, le brahea edulis que j'ai planté il ya sept ans a parfaitement prospéré en pleine terre et s'est montré aussi rustique que washingtonia filifera et même sabal palmetto. J'avais toutefois choisi un endroit privilégié.
Protéger le jeune plant me semble pour autant indispensable les premières années, avec un dispositif qui laisse passer l'air, comme le permet par exemple un cerclage de brande.
les palmes, dès qu'elles s'inclinent à plus de 60 degrés, s'avèrent sensibles à la pluie et, lorsqu'il gèle fort, au rayonnement cosmique. Les resserrer l'hiver évite souvent des dégats à la couronne bien sûr en raison de l'effet de masse mais aussi pour éviter cette brûlure par rayonnement que j'ai particulièrement observée pour cette espèce, la sève semblant rester tardivement dans les larges palmes.
Deux braheas (non protégés depuis plusieurs années) que j'ai plantés en Bretagne nord n'ont subi aucun dégat foliaires par moins huit moins neuf ; mais ils bénéficient d'un certain effet de canopée et sont à l'abri du vent d'est.
Voilà ... En résumé, je recommanderais de tenter plus fréquemment la plantation du brahea édulis. Sa rusticité meilleure que prévue a été pour moins une heureuse surprise.
Protéger le jeune plant me semble pour autant indispensable les premières années, avec un dispositif qui laisse passer l'air, comme le permet par exemple un cerclage de brande.
les palmes, dès qu'elles s'inclinent à plus de 60 degrés, s'avèrent sensibles à la pluie et, lorsqu'il gèle fort, au rayonnement cosmique. Les resserrer l'hiver évite souvent des dégats à la couronne bien sûr en raison de l'effet de masse mais aussi pour éviter cette brûlure par rayonnement que j'ai particulièrement observée pour cette espèce, la sève semblant rester tardivement dans les larges palmes.
Deux braheas (non protégés depuis plusieurs années) que j'ai plantés en Bretagne nord n'ont subi aucun dégat foliaires par moins huit moins neuf ; mais ils bénéficient d'un certain effet de canopée et sont à l'abri du vent d'est.
Voilà ... En résumé, je recommanderais de tenter plus fréquemment la plantation du brahea édulis. Sa rusticité meilleure que prévue a été pour moins une heureuse surprise.