Le palmier y est traité comme un objet strictement ornemental (je ne parle même pas de plante ornementale) complétement sorti de son contexte naturel ou habituel.
Il est dans ce cas confondu avec un cocotier.
Voici d'abord l'investissement, il doit être de plusieurs millier d'Euros:





Des Phoenix de grandes tailles, plusieurs Sygrus et Washingtonias robusta et 2 trachycarpus d'au moins 3 mètres de stipe dont on se demande encore plus ce qu'ils viennent bien faire là .
Ils viennent d'Espagne:

Ils sont mis tels quels dans le sable avec leur conteneurs prés du mur séparant la plage du front de mer .
Et voilà l'effet que cela donne:




Je vois un mérite à cette opération. En fin d'été on aura une idée de la résistance de nos chers palmiers à diverses agressions.
Le manque d'arrosage d'abord. Je m'avance peut être mais je ne pense pas que les services municipaux vont venir tremper trop souvent le beau sable des touristes.
Le sel et les embruns ensuite. Il arrive même en plein été que la méditerranée soit agitée par vent de mer et j'ai déjà vu l'eau venir jusqu'au mur-digue.
Enfin le vent et ici c'est la fameuse tramontane très fréquente et violente. C'est un vent sec et en rafale qui souffle au moins 300 jours par an et qui n'épargne pas l'été.
Si les trachy résistent à ça chapeau!
A quelques mètres de là toujours sur le front de mer ont trouve des palmiers (pas assez à mon goût) plantés eux en pleine terre (ou plutôt sable à cet endroit).
En voici les photos, cela vous permettra de juger de leur comportement face aux agressions sus nommées.
En fait ils ne sont pas bien beaux.
Phoenix dactylifera? et jubaea

jubaea qui cuit un peu.

braheas armata qui s'en sortent finalement mieux


et enfin butia qui vivotent en pots:


A Saint-Pierre non loin de là on trouve des washingtonias robusta planté agés et qui s'en sortent dans les mêmes conditions beaucoup mieux avec moins de palmes sèches.
Rendez vous en septembre pour un bilan de santé des pauvres palmiers sur le sable.