Oui, les sols argileux acides lui conviennent, j'en connais un vieil exemplaire dans un parc à Pau et un autre pas loin de chez moi, mais il n'y a en pas dans la végétation naturelle.
C'est pareil dans l'autre sens pour le chêne vert, à l'aise sur sol calcaire, tolérant aux sols acides mais absent de la végétation naturelle, sans doute aussi à cause des caractéristiques du climat: forte humidité et manque de soleil.
Exemplaire se trouvant à Arthez-de Béarn à 20 km à l'ouest de Pau.
Ber a écrit :Elle est magnifique cette allée de vieux chênes.
Michel Greco a écrit :Non le cerris jaunit, c'est sans intérêt particulier.
J'ai quelques autres chênes:
texana qui se colore en rouge sombre,caduque, et nigra aux 3/4 persistant, tous deux du sud-est des USA.
Un chêne vert, pas du tout commun ici et pas spontané.
Le seul chêne asiatique que j'aie est Quercus leucotrichophora, persistant.
Je n'ai pas voulu commencer une collection de chênes, sinon je ne m'en sort plus.
Je regrette de ne pas avoir acheté un chêne liège il y a 25 ans. Je ne verrai jamais de mon vivant sur mon terrain un majestueux exemplaire comme on en voit beaucoup vers la cote landaise.
Merci de ta réponse, Michel.
Il n'y a donc pas de Quercus ilex par chez vous ? (il faudrait que je poste une photo d'une yeuseraie d'ici)
En chêne asiatique j'avais planté Q. glauca, un plant de chez Florama, il n'a pas supporté la sècheresse estivale d'ici.
Au 'Clos des Sources', un jardin pas loin de chez moi, ils ont un beau Q. castaneifolia, c'est très surprenant.
Par contre ici aucun liège, je pense que l'on commence à en apercevoir en allant vers le Lot&Garonne et la Gironde.
Il y a un vieux chêne liège dans le Tarn et Garonne du côté de Bressols, c'est le premier que j'ai vu de ma vie !
Le chêne-liège est banal ici dans les landes sèches de la bordure est du massif des Landes de Gascogne, mais aussi sur les collines agricoles de bordure qui font la transition avec les coteaux calcaires. On trouve encore quelques grands arbres isolés plus vers l'est en plaine alluviale, sur graves ou sur les sommets décalcifiés, où ils font le lien avec les chênes verts des coteaux calcaires de la vallée du Lot.
Il fructifie apparemment très peu et les rares glands que j'ai pu trouver sont presque systématiquement parasités (petit trou bien rond de sortie d'un insecte inconnu ; comme parfois sur les chênes verts d'ailleurs).
Lors des coupes à blanc des pins maritimes, les forestiers laissent souvent la majorité des petits chênes (liège, tauzin et pédonculé) non exploitables, ce qui n'est pas pour me déplaire. Ceux qui survivent au brutal débardage ont ensuite toute la place qu'il leur faut pour croître pendant une bonne dizaine d'années, le temps qu'il faut aux nouveaux jeunes pins pour les rattraper et les dépasser. C'est certainement plus par investissement que pour de futiles considérations écologiques, faut pas exagérer.
Boomslang http://gardenbreizh.org/photos/Boomslang/
Hiver 2014/2015 : -6,2°C | 2013/2014 : -4,0°C | 2012/2013 : -6,0°C | 2011/2012 : -12,1°C | 2010/2011 : -6,6°C | 2009/2010 : -5,6°C (2 fois) | 2008/2009 : -6,3°C (en plein champ sous abri à 1,5 m du sol, OS WMR200).
Pour en revenir au chêne liège quelle serai sa rusticité ??
J'ai entendu -10° ce qui est totalement faux car ma plantule à résisté à -12°au plein vent !!sans aucun dégat je précise !!
chilensis31 a écrit :Pour en revenir au chêne liège quelle serai sa rusticité ??
J'ai entendu -10° ce qui est totalement faux car ma plantule à résisté à -12°au plein vent !!sans aucun dégat je précise !!
J'en avais 2 un en pot mort à -10° l'autre en pleine terre intact,
Ca doit bien résister à -15°/-18° une fois un peu développé vu les endroits où il pousse.
Il est possible que le feuillage gèle sans conséquences sur les branches, mais je le suppose, je n'en ai aucune idée.
Vu où il pousse dans les Landes de Gascogne, il résiste sans problème jusqu'à -15°C. Il est rare voire absent de la zone centrale, la plus froide. Certes, les feuilles grillent (comme en février dernier), mais les rameaux résistent au moins jusqu'à cette température, et si les températures descendent encore plus bas, il rejettera certainement de souche (dans les -20°C en 1986).
Comme pour certaines autres espèces (Albizzia...), la rusticité hivernale dépend peut-être de la chaleur estivale.
Les feuilles grillées ne sont pas un problème esthétique vu qu'il change toutes ses feuilles en juin, après avoir perdu d'un coup toutes celles de l'année précédente.
Boomslang http://gardenbreizh.org/photos/Boomslang/
Hiver 2014/2015 : -6,2°C | 2013/2014 : -4,0°C | 2012/2013 : -6,0°C | 2011/2012 : -12,1°C | 2010/2011 : -6,6°C | 2009/2010 : -5,6°C (2 fois) | 2008/2009 : -6,3°C (en plein champ sous abri à 1,5 m du sol, OS WMR200).
Pour les fous de chène en voici un issus de semis par hasard d'un chène vert croisé avec un chène pédonculé qui fait un chène pédonculé persistant à faible développement dans l'entrepise ou je suis en stage actuellement qui est magnifique.
=
Modifié en dernier par Quentinl le 06 janv. 2013 22:30, modifié 2 fois.
Quentinl a écrit :Pour les fous de chène en voici un issus de semis par hasard d'un chène vert croisé avec un chène pédonculé qui fait un chène pédonculé persistant à faible développement dans l'entrepise ou je suis en stage actuellement.Il y en a 2 dans l'entrepise peut être les seul au monde. http://www.jardins-yves.fr/index.php3?codepage=130
Le chène est à droite de la photo désolé la photo est flou.