Trachycarpus malade
Bonsoir , les cochenilles sont effectivement des parasites difficiles à élimininer , l'emploi d'un produit systémique ne garantit pas que l'insecte sera détruit , le terme systémique indique simplement que le produit circulera dans la séve pendant un tout petit moment !
l'effet sera donc un peu plus prononcé qu'un insecticide de contact mais dans le cas de la cochenille c'est essentielllement la toxicité du composé utilisé qui déterminera le niveau d'éfficacité .
Le seul composé vraiment efficace ,jusqu'à son retrait de la vente ce mois çi, était le malathion , ce composé faisant partie de la famille des organophosphorés est un neurotoxique de contact , il était associé à des huiles minérales destinées a imprégner la carapace de la cochenille facilitant ainsi la pénétration du toxique , l'éfficacité des produits remplacant le malathion reste à démontrer (quantité de produit à utiliser , fréquence des traitement , et taux de mortalité de l'insecte.....)
bien entendu je ne perds de vue qu'il existe une façon bio de se débarrasser de ces bestiolles en les enlevant manuellement une par une !
Bien amicalement Patrick
l'effet sera donc un peu plus prononcé qu'un insecticide de contact mais dans le cas de la cochenille c'est essentielllement la toxicité du composé utilisé qui déterminera le niveau d'éfficacité .
Le seul composé vraiment efficace ,jusqu'à son retrait de la vente ce mois çi, était le malathion , ce composé faisant partie de la famille des organophosphorés est un neurotoxique de contact , il était associé à des huiles minérales destinées a imprégner la carapace de la cochenille facilitant ainsi la pénétration du toxique , l'éfficacité des produits remplacant le malathion reste à démontrer (quantité de produit à utiliser , fréquence des traitement , et taux de mortalité de l'insecte.....)
bien entendu je ne perds de vue qu'il existe une façon bio de se débarrasser de ces bestiolles en les enlevant manuellement une par une !
Bien amicalement Patrick
une cochenille à carapace ne se deplace plus, une fois quel est collé à la feuilles ou tige et suce la seve !! elle fait une carapace pour ce proteger !!Sromeuf a écrit :Je ne pensais pas qu'il pouvait s'agir de cochenilles étant donné que je ne vois rien bouger...
Mais si tout le monde est unanime, je vais donc essayer le traitement systémique.
Merci pour toutes ces informations !
je confirme egalement que se sont des cochenilles !!
donc plusieurs methode:
Méthode douce :
tu peut les enlever à l'aide d'un chiffon humide ou avec un peu de savon liquide par exemple.
Dans un vaporisateur, diluer 1/2 cm de liquide vaisselle, 1 cm d'alcool à brûler ou d'alcool à 70°, compléte avec de l'eau tiède et vaporise sur ton palmier infesté. Rince environ 1 heure après, il ne devrai plus y en avoir, ou tres peu (il s'enleve assez facilement).
Mélange 1 litre d'eau, 1 c. à thé de savon à vaisselle et une pincée de poivre de Cayenne. Pulvérise tel quel.
si pas mieux, ou il en reste encore reste la Méthode chimique :
Traite avec un insecticide anti-cochenille systémique (c'est à dire véhiculé par la sève) à base d'imidaclopride (on en trouve de plusieurs sorte batonnet, liquide, etc,ect).
ou à pulveriser sur le feuillage un produit specifique qui est assez gras !!
- BLACHERE Eric
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Bonjour,
a mes début plastiques j'ai perdu un Phoenix roebelenii avec ces bestioles, lorsqu'il ma semblé irrécupérable j'ai tout coupé en descendant petit à petit prés du coeur et au bout d'un moment j'ai découvert des cochenilles blanches
. les produits de contact n'en n'ont pas eu raison donc tout ça pour dire que sur un palmier si elles sont très prés du coeur je ne crois pas à la méthode BIO qui consiste à les enlever une par une, ni au savon liquide (sur d'autres plantes OK). 
a mes début plastiques j'ai perdu un Phoenix roebelenii avec ces bestioles, lorsqu'il ma semblé irrécupérable j'ai tout coupé en descendant petit à petit prés du coeur et au bout d'un moment j'ai découvert des cochenilles blanches


Eric.
Patrick,
je me permet de réagir à ton post. le sujet des insecticides est vraiment très intéressant. on pourrait longuement parler de l'efficacité des différentes familles puis des différentes substances actives. le développement des synergies aussi. la toxicité pour l'homme, les animaux domestiques ou même contre les insectes utiles comme les abeilles ou les lombrics etc... ou encore le développement de résistances des nuisibles a certaines substances. le sujet des systémiques a lui seul est très intéressant, avec les "vrai" et "fausse" (translaminaire) sytémies, le mode d'administration de la substance et la rémanence des différents produits.
Je ne doute pas un instant de l'efficacité du malathion qui comme tout les organophosphorés tue tout ce qui bouge même a faible dose.
comme tu l'as dit les huiles favorisent la pénétration des différents produits de contact pour les cochenilles. elles améliorent vraiment l'efficacité du traitement.
Cependant le cas des palmiers fait partie des cas particuliers. les cochenilles n'hésitent pas à se cacher près du cà…“ur, derrières les anciennes bases foliaires où elles sont particulièrement difficile d'accès a tout les produits de contact.
et que faire des cochenilles planquées dans le système racinaire ?! il ne faut surtout pas oublier de traiter le substrat. le malathion est-il bien efficace dans ce cas de figure ?!
la rémanence du malathion est vraiment trop faible pour détruire totalement une invasion de cochenille en une seule fois puisque l'éclosion des à…“ufs prends minimum 1 à 2 semaines.
au passage la rémanence du malathion sera aussi fortement altérée par une exposition ensoleillé.
la toxicité envers l'homme est les animaux domestiques n'est vraiment pas négligeable particulièrement en intérieur.
dans la famille des organophosporés le diazinon et le chlorpyrifos sont particulièrement devastateur sur la cochenille également. et il existe certains organophosphorés qui sont systémiques avec toutefois une faible remanence je crois.
l'imidaclopride n'a plus à faire ses preuves. il agit sur les recepteur nicotiniques. c'est toujours lié au système nerveux je crois.
il fonctionne avec une "vraie" systémie c'est à dire via la seve et pas à travers quelques paquets de cellules comme les translaminaires.
la remanence du produit n'est pas de l'ordre de quelques jours mais de quelques semaines au minimum. la rémanence de la substance se porte même à quelques mois via une application au sol ! c'est à dire que dans le cas des cochenilles une application suffit largement et assurera une protection efficace pendant de nombreuses semaines. par application foliaire l'efficacité du produit porte jusqu'à 1 mois (traiter en début de soirée pour assurer une efficacité longue durée) .
L'imidaclopride est efficace sur un très large spectre d'insecte piques suceur et borers. si je vous dis qu'il est particulièrement efficace dans la lutte (preventive et curative suivant le stade de l'infestation) contre vos paysandia et rhynchophorus ca devrait suffir à vous convaincre... http://www.fredon-corse.com/courriers/20aout07.htm
http://www.cababstractsplus.org/google/ ... 0043091060
http://palmae.free.fr/Rhynchophorus_ferrugineus.pdf
http://www.defra.gov.uk/planth/pestnote ... tynine.pdf
la toxicité contre la cochenille est donc parfaitement largement suffisante. et le fait que le produit soit systémique assure justement une efficacité optimale contre la cochenille. elles aspirerons inevitablement la substance via la seve dont elles se nourrissent.
un autre avantage c'est que la toxicité sur nous et nos animaux domestiques et particulièrement faible. c'est particulièrement avantageux pour le traitement en interieur.
la substance permettra de traiter des "arbres" et pas uniquement des juveniles.
il agira en preventif. le produit est aussi très efficaces dans le traitement des graines contre les vers par exemple.
on peut l'utiliser contre les cochenilles, les aleurodes, les thrips, les brontispes, les sauterelles, les coleoptères borer, les pucerons etc.... à priori tout ce qui est phytophage sera exterminé.
pour resoudre le problème des abeilles il suffirait de traiter par le sol et de couper les inflo avant l'apparition des fleurs pour les palmiers traités.
pour eviter le problème du developpement de resistance (je ne sais pas si le particulier est concerné même avec une importante collection) il faut tourner avec d'autres produits insecticides. les organophosporés systémiques seraient alors surement interessant. pour le traitement contre des problèmes serieux style charancon rouge le developpement de synergie avec un autre insecticide de la famille des organophosphorés (chlorpyrifos et diazinon etc... sont efficaces) est surement très interessant. on peut surement parler d'action multisite dans ce cas c'est a dire qu'on attaque les insectes sur plusieurs terrains et l'efficacité d'un telle procédure n'est plus à démontrer. c'est particulièrement redoutable. il faut tester sur quelques plantes dans un premier temps et voir la reaction. attention à certains mélange.
il existe à ma connaissance très peu d'autres produits de la même famille que l'imidaclopride et il est à priori le plus efficace.
voici quelques liens supplémentaires sur l'imidaclopride
http://quasimodo.versailles.inra.fr/ina ... opride.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaucho_(insecticide)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Imidaclopride
un lien très interessant sur la cochenille
http://www.forumcarnivore.org/ftopic9155.php
un lien très interessant sur la toxicité des pesticides à ne pas manquer écrit par geoff Stein
http://davesgarden.com/guides/articles/view/782/
on pourrait continuer en parlant des produit naturelles qui sont efficaces. le mare de café comme paillage ou incorporé au paillage... le tabac etc... à confirmer mais il semble que ce soit très efficace.
on pourrait aussi dans un autre post attaquer le sujet des fongicides qui est tout aussi interessant peut être plus encore même.
et comme tu l'as dit avant de privilégier la voie des pesticide il faut commencer par se pencher sur des méthodes beaucoup moins nocives pour notre precieu environement.
Mat.
je me permet de réagir à ton post. le sujet des insecticides est vraiment très intéressant. on pourrait longuement parler de l'efficacité des différentes familles puis des différentes substances actives. le développement des synergies aussi. la toxicité pour l'homme, les animaux domestiques ou même contre les insectes utiles comme les abeilles ou les lombrics etc... ou encore le développement de résistances des nuisibles a certaines substances. le sujet des systémiques a lui seul est très intéressant, avec les "vrai" et "fausse" (translaminaire) sytémies, le mode d'administration de la substance et la rémanence des différents produits.
Je ne doute pas un instant de l'efficacité du malathion qui comme tout les organophosphorés tue tout ce qui bouge même a faible dose.
comme tu l'as dit les huiles favorisent la pénétration des différents produits de contact pour les cochenilles. elles améliorent vraiment l'efficacité du traitement.
Cependant le cas des palmiers fait partie des cas particuliers. les cochenilles n'hésitent pas à se cacher près du cà…“ur, derrières les anciennes bases foliaires où elles sont particulièrement difficile d'accès a tout les produits de contact.
et que faire des cochenilles planquées dans le système racinaire ?! il ne faut surtout pas oublier de traiter le substrat. le malathion est-il bien efficace dans ce cas de figure ?!
la rémanence du malathion est vraiment trop faible pour détruire totalement une invasion de cochenille en une seule fois puisque l'éclosion des à…“ufs prends minimum 1 à 2 semaines.
au passage la rémanence du malathion sera aussi fortement altérée par une exposition ensoleillé.
la toxicité envers l'homme est les animaux domestiques n'est vraiment pas négligeable particulièrement en intérieur.
dans la famille des organophosporés le diazinon et le chlorpyrifos sont particulièrement devastateur sur la cochenille également. et il existe certains organophosphorés qui sont systémiques avec toutefois une faible remanence je crois.
l'imidaclopride n'a plus à faire ses preuves. il agit sur les recepteur nicotiniques. c'est toujours lié au système nerveux je crois.
il fonctionne avec une "vraie" systémie c'est à dire via la seve et pas à travers quelques paquets de cellules comme les translaminaires.
la remanence du produit n'est pas de l'ordre de quelques jours mais de quelques semaines au minimum. la rémanence de la substance se porte même à quelques mois via une application au sol ! c'est à dire que dans le cas des cochenilles une application suffit largement et assurera une protection efficace pendant de nombreuses semaines. par application foliaire l'efficacité du produit porte jusqu'à 1 mois (traiter en début de soirée pour assurer une efficacité longue durée) .
L'imidaclopride est efficace sur un très large spectre d'insecte piques suceur et borers. si je vous dis qu'il est particulièrement efficace dans la lutte (preventive et curative suivant le stade de l'infestation) contre vos paysandia et rhynchophorus ca devrait suffir à vous convaincre... http://www.fredon-corse.com/courriers/20aout07.htm
http://www.cababstractsplus.org/google/ ... 0043091060
http://palmae.free.fr/Rhynchophorus_ferrugineus.pdf
http://www.defra.gov.uk/planth/pestnote ... tynine.pdf
la toxicité contre la cochenille est donc parfaitement largement suffisante. et le fait que le produit soit systémique assure justement une efficacité optimale contre la cochenille. elles aspirerons inevitablement la substance via la seve dont elles se nourrissent.
un autre avantage c'est que la toxicité sur nous et nos animaux domestiques et particulièrement faible. c'est particulièrement avantageux pour le traitement en interieur.
la substance permettra de traiter des "arbres" et pas uniquement des juveniles.
il agira en preventif. le produit est aussi très efficaces dans le traitement des graines contre les vers par exemple.
on peut l'utiliser contre les cochenilles, les aleurodes, les thrips, les brontispes, les sauterelles, les coleoptères borer, les pucerons etc.... à priori tout ce qui est phytophage sera exterminé.
pour resoudre le problème des abeilles il suffirait de traiter par le sol et de couper les inflo avant l'apparition des fleurs pour les palmiers traités.
pour eviter le problème du developpement de resistance (je ne sais pas si le particulier est concerné même avec une importante collection) il faut tourner avec d'autres produits insecticides. les organophosporés systémiques seraient alors surement interessant. pour le traitement contre des problèmes serieux style charancon rouge le developpement de synergie avec un autre insecticide de la famille des organophosphorés (chlorpyrifos et diazinon etc... sont efficaces) est surement très interessant. on peut surement parler d'action multisite dans ce cas c'est a dire qu'on attaque les insectes sur plusieurs terrains et l'efficacité d'un telle procédure n'est plus à démontrer. c'est particulièrement redoutable. il faut tester sur quelques plantes dans un premier temps et voir la reaction. attention à certains mélange.
il existe à ma connaissance très peu d'autres produits de la même famille que l'imidaclopride et il est à priori le plus efficace.
voici quelques liens supplémentaires sur l'imidaclopride
http://quasimodo.versailles.inra.fr/ina ... opride.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaucho_(insecticide)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Imidaclopride
un lien très interessant sur la cochenille
http://www.forumcarnivore.org/ftopic9155.php
un lien très interessant sur la toxicité des pesticides à ne pas manquer écrit par geoff Stein
http://davesgarden.com/guides/articles/view/782/
on pourrait continuer en parlant des produit naturelles qui sont efficaces. le mare de café comme paillage ou incorporé au paillage... le tabac etc... à confirmer mais il semble que ce soit très efficace.
on pourrait aussi dans un autre post attaquer le sujet des fongicides qui est tout aussi interessant peut être plus encore même.
et comme tu l'as dit avant de privilégier la voie des pesticide il faut commencer par se pencher sur des méthodes beaucoup moins nocives pour notre precieu environement.
Mat.
Modifié en dernier par MatNC le 06 mai 2008 14:25, modifié 1 fois.
Bonsoir Mat , le sujet concernant l'utilisation des produits phytosanitaires est vaste et étendu et il fait fait souvent l'objet d'avis différents .
Souvenons nous d'abord que le fonctionnement biochimique de base des cellules animales est identique du plus petit au plus grand organisme (et nous faisons partie du groupe). Le niveau de toxicité d'un composé est généralemnt déterminé par la LD 50 ( dose , généralement exprimée en mg/kg de poids du cobaye, qui détermine rapidement la mort de 50 % du lot , les tests sont effectués sur des animaux proches de nous en ce qui concerne le métabolisme)
La plupart des toxiques agissent en inhibant le fonctionnement des enzymes indispensables au fonctionnement des cellules et donc à leur survie ,ainsi les organophosphorés bloquent une enzyme qui s'appelle la choline estérase et qui est impliquée dans le transfert de l'influs nerveux.
La toxicologie implique dorénavant l'étude des effets à long terme ce qui signifie qu'une molécule considérée comme peu toxique via le critére des doses léthales sur cobayes peut finalement s'avérer très toxique sur le long terme , mais ces études coûtent très chères et il faut des années pour obtenir des conclusions .
Nous devons donc bien admettre que la quasi totalité des produits utilisés sont nocifs , d'ailleurs je pense que 37 molécules vont être prochainement interdites à la vente , quand à l'imidoclopride je n'ai pas connaissance de l'importance de l'étude toxicologique qui a été faite sur ce produit et si cette étude a été menée par le fabricant ou par des organismes indépendants .
concernant les produits systémiques, à partir du moment ou il circulent dans la séve et donc imprégnent toutes les cellules de la plante ,je ne suis pas convaincu qu'il n'y ai aucune toxicité pour les abeilles !. quand au produits utilisés sur les sols il faut s'intéresser a leur vitesse de décomposition mais aussi à la toxicité intrinséque des produits issus de la dégradation du produit initial.
En tout cas je déconseille formellement l'utilisation réguliére de produits sur des plantes qui sont dans les intérieurs .
Aller plus loin dans les avis des uns et des autres reviendrait à donner des cours de biochimie , toxicologie et autres disciplines qui , vu leur complexité
n'interresseraient probablement pas la plupart d'entre nous .
Bien amicalement Patrick
Souvenons nous d'abord que le fonctionnement biochimique de base des cellules animales est identique du plus petit au plus grand organisme (et nous faisons partie du groupe). Le niveau de toxicité d'un composé est généralemnt déterminé par la LD 50 ( dose , généralement exprimée en mg/kg de poids du cobaye, qui détermine rapidement la mort de 50 % du lot , les tests sont effectués sur des animaux proches de nous en ce qui concerne le métabolisme)
La plupart des toxiques agissent en inhibant le fonctionnement des enzymes indispensables au fonctionnement des cellules et donc à leur survie ,ainsi les organophosphorés bloquent une enzyme qui s'appelle la choline estérase et qui est impliquée dans le transfert de l'influs nerveux.
La toxicologie implique dorénavant l'étude des effets à long terme ce qui signifie qu'une molécule considérée comme peu toxique via le critére des doses léthales sur cobayes peut finalement s'avérer très toxique sur le long terme , mais ces études coûtent très chères et il faut des années pour obtenir des conclusions .
Nous devons donc bien admettre que la quasi totalité des produits utilisés sont nocifs , d'ailleurs je pense que 37 molécules vont être prochainement interdites à la vente , quand à l'imidoclopride je n'ai pas connaissance de l'importance de l'étude toxicologique qui a été faite sur ce produit et si cette étude a été menée par le fabricant ou par des organismes indépendants .
concernant les produits systémiques, à partir du moment ou il circulent dans la séve et donc imprégnent toutes les cellules de la plante ,je ne suis pas convaincu qu'il n'y ai aucune toxicité pour les abeilles !. quand au produits utilisés sur les sols il faut s'intéresser a leur vitesse de décomposition mais aussi à la toxicité intrinséque des produits issus de la dégradation du produit initial.
En tout cas je déconseille formellement l'utilisation réguliére de produits sur des plantes qui sont dans les intérieurs .
Aller plus loin dans les avis des uns et des autres reviendrait à donner des cours de biochimie , toxicologie et autres disciplines qui , vu leur complexité
n'interresseraient probablement pas la plupart d'entre nous .
Bien amicalement Patrick
- BLACHERE Eric
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- Localisation : VALAURIE ARRIERE PAYS PROVENCAL, ZONE 9A, climat méditerranéen.
bonjour,
Patrick, j'ai bien dis dans mes 2 posts precedent que l'imidaclopride était très toxique pour les abeilles à cause du principe systémique. et je disais dans le dernier post que pour régler ce problème il pourrait suffir de couper les inflorescence dès l'apparition des fleurs et de traiter par arrosage et non par pulverisation foliaire.
je n'ai pas dit que l'imidaclopride n'était pas toxique pour l'homme mais qu'il est beaucoup moins que les organophosphorés. l'imidaclopride est massivement utilisé depuis le début des années 90 dans les cultures.
ce lien que j'avais deja mentionné plus bas donne beaucoup d'informations sur le fonctionement du produit et toxicité différentes insecte-mammifère. il explique ce qui se passe dans le sol etc... vu la source on peut difficilement le contenu en doute...
http://quasimodo.versailles.inra.fr/ina ... opride.htm
Eric, la durée d'activité du produit est bien supérieure via l'arrosage au sol et se compte même en mois donc si on ne veut pas couper les inflo il faut au minimum attendre la fin de la floraison pour traiter.
Mat.
Patrick, j'ai bien dis dans mes 2 posts precedent que l'imidaclopride était très toxique pour les abeilles à cause du principe systémique. et je disais dans le dernier post que pour régler ce problème il pourrait suffir de couper les inflorescence dès l'apparition des fleurs et de traiter par arrosage et non par pulverisation foliaire.
je n'ai pas dit que l'imidaclopride n'était pas toxique pour l'homme mais qu'il est beaucoup moins que les organophosphorés. l'imidaclopride est massivement utilisé depuis le début des années 90 dans les cultures.
ce lien que j'avais deja mentionné plus bas donne beaucoup d'informations sur le fonctionement du produit et toxicité différentes insecte-mammifère. il explique ce qui se passe dans le sol etc... vu la source on peut difficilement le contenu en doute...
http://quasimodo.versailles.inra.fr/ina ... opride.htm
Eric, la durée d'activité du produit est bien supérieure via l'arrosage au sol et se compte même en mois donc si on ne veut pas couper les inflo il faut au minimum attendre la fin de la floraison pour traiter.
Mat.
Bonsoir Mat , pour terminer sur le sujet malathion/imidacloprid voici les données du Merk index ( la bible des chimistes !)
Imidachloprid (nom commercial) ,il s'agit du 1((6 choro 3pyridinyl)methyl)-4,5-dihydro-N-nitro-1H-imidazol-2-amine
formule : C9 H10 Cl N8 O2
Neurotoxic !!!!, bloque les sites recepteurs nicotinic de l'acetylcholine' ce produit fait l'objet d'une polémique au sujet des abeilles car il s'appelle également ........le GAUCHO !!!!
Toxicologie : la LD 50 concernant ce produit est établie à 450 mg/ kg
je rappelle que la LD 50 c'est la dose de produit qui provoque la mort rapide de 50 % du lot de cobayes , dose exprimée en mg de produit pour le cas d'un cobaye qui péserait 1 Kg
Malathion (nom commercial) il s'agit du ((dimethoxiphosphinothioyl)thio)butanedioic acid diethyl ester
formule : C10 H19 06 P S2
neurotoxic !!!!! Cholineestérase inhibiteur
toxicologie : la LD 50 concernant ce produit est établie à 1000 mg /kg
à titre de comparaison la LD 50 concernant l'arsenic est établie à 39,4 mg/kg et celle du cyanure à 15 mg/kg !!
ce comparatif est sans appel !!
bien amicalement Patrick
Imidachloprid (nom commercial) ,il s'agit du 1((6 choro 3pyridinyl)methyl)-4,5-dihydro-N-nitro-1H-imidazol-2-amine
formule : C9 H10 Cl N8 O2
Neurotoxic !!!!, bloque les sites recepteurs nicotinic de l'acetylcholine' ce produit fait l'objet d'une polémique au sujet des abeilles car il s'appelle également ........le GAUCHO !!!!
Toxicologie : la LD 50 concernant ce produit est établie à 450 mg/ kg
je rappelle que la LD 50 c'est la dose de produit qui provoque la mort rapide de 50 % du lot de cobayes , dose exprimée en mg de produit pour le cas d'un cobaye qui péserait 1 Kg
Malathion (nom commercial) il s'agit du ((dimethoxiphosphinothioyl)thio)butanedioic acid diethyl ester
formule : C10 H19 06 P S2
neurotoxic !!!!! Cholineestérase inhibiteur
toxicologie : la LD 50 concernant ce produit est établie à 1000 mg /kg
à titre de comparaison la LD 50 concernant l'arsenic est établie à 39,4 mg/kg et celle du cyanure à 15 mg/kg !!
ce comparatif est sans appel !!
bien amicalement Patrick
et bien je me permets de faire un nouvel appel...
les LD que tu indiques sont via une absorption par voie oral. Et c'est vrai que l'imidaclopride est plus dangereux dans ce cas que le malathion. l'imidaclopride est classé, dans ce cas, comme toxicité moyenne contre toxicité faible pour le malathion.
mais est-ce que dans notre activité c'est d'avaler le produit qui est risqué ?!
moi je pense que c'est l'inhalation et le contact avec la peau qui est important lorsqu'on utilise ces produits dans notre cas.
voila les informations que j'ai trouvé sur le net et pas chez les fabriquants. peut-être auras tu des informations plus précises.
Malathion cas du rat:
LD50 par contact avec la peau : de l'ordre de 4000mg/Kg classé comme faible toxicité
LC50 par inhalation (4H) : de l'ordre de 5,6 mg/L classé comme faible toxicité
Imidaclopride cas du rat:
LD50 par contact avec la peau : > 5000mg/kg (sans effet) classé comme très faiblement toxique
LC50 par inhalation (4H) : de l'ordre de 5,3mg/L classé comme faible toxicité
L'imidaclopride est utilisé dans de nombreux produit comme le gaucho, confidor, provado je crois aussi etc... et il fait effectivement polémique à raison depuis longtemps pour les abeilles. mais je me répète encore une fois ce n'est pas valable dans notre cas, car avec un minimum de precautions nos chères abeilles pourront butiner tranquillement à coté. le malathion est également très toxique pour les abeilles et sont mode d'application foliaire par pulvérisation fait que si il y'a des inflo au moment du traitement elles seront très probablement et même surement atteinte par le produit.
on a dérivé sur la toxicité des produits sur les mammifères et je pense que c'était très interressant mais je maintiens qu'à l'utilisation c'est l'imidaclopride qui est moins toxique car je n'ai pas l'intention d'en boire même par erreur. par contre je peux m'en mettre sur la peau et en respirer si je le manipule mal ou ne me protege pas suffisament. Je rappelle aussi que l'imidaclopride est utilisé depuis longtemps en traitement veterinaire contre les parasites du chien.
et pour ramener le débat à l'efficacité du produit il ne fait aucun doute pour moi que l'imidaclopride est bien plus avantageux (durée de protection + spectre + systémie ec...) et efficace que le malathion qui est dailleurs loin d'être le plus puissant des organophosphorés mais tout simplement l'un des plus largement distribué en jardinerie. à titre de comparaison pour des organophosphorés :
diazinon pour le rat :
LD50 orale : 76mg/Kg = toxicité moyenne
LD50 cutané : 455mg/Kg = toxicité moyenne
LC50 inhalation : 3,5mg/L = faible toxicité
chlorpyrifos pour le rat :
LD50 orale : 82mg/Kg = toxicité moyenne
LD50 cutané : 200mg/kg = haute toxicité (classe maximum de toxicité)
LC50 inhalation : 2,2mg/L = toxicité moyenne
on ne parle même pas de parathion et de disulfoton qui sont vraiment très très toxique à très faible dose. c'est surement de ce type de substance que vient la réputation des organophosphorés de tuer tout ce qui bouge.
Je parle de ces produits (chlorpyrifos et diazinon) car je les utilise parfois contre les milles pattes (scolopandres) et croyez moi je ne pense pas avoir le choix vu la quantité impressionnante et la puissance de la piqure de ces pestes. c'est tout sauf négligeable. et vivement que notre maison soit construite qu'on en finisse de voir autant de ces m@$#% !
l'imidaclopride fait partie d'une "nouvelle famille" d'insecticide comparé aux organophosphorés. c'est comme une énorme évolution technologique qui a quand même une quinzaine d'année. ce n'est donc pas un nouveau gadget sans aucun recul loin de la.
Mat.
les LD que tu indiques sont via une absorption par voie oral. Et c'est vrai que l'imidaclopride est plus dangereux dans ce cas que le malathion. l'imidaclopride est classé, dans ce cas, comme toxicité moyenne contre toxicité faible pour le malathion.
mais est-ce que dans notre activité c'est d'avaler le produit qui est risqué ?!
moi je pense que c'est l'inhalation et le contact avec la peau qui est important lorsqu'on utilise ces produits dans notre cas.
voila les informations que j'ai trouvé sur le net et pas chez les fabriquants. peut-être auras tu des informations plus précises.
Malathion cas du rat:
LD50 par contact avec la peau : de l'ordre de 4000mg/Kg classé comme faible toxicité
LC50 par inhalation (4H) : de l'ordre de 5,6 mg/L classé comme faible toxicité
Imidaclopride cas du rat:
LD50 par contact avec la peau : > 5000mg/kg (sans effet) classé comme très faiblement toxique
LC50 par inhalation (4H) : de l'ordre de 5,3mg/L classé comme faible toxicité
L'imidaclopride est utilisé dans de nombreux produit comme le gaucho, confidor, provado je crois aussi etc... et il fait effectivement polémique à raison depuis longtemps pour les abeilles. mais je me répète encore une fois ce n'est pas valable dans notre cas, car avec un minimum de precautions nos chères abeilles pourront butiner tranquillement à coté. le malathion est également très toxique pour les abeilles et sont mode d'application foliaire par pulvérisation fait que si il y'a des inflo au moment du traitement elles seront très probablement et même surement atteinte par le produit.
on a dérivé sur la toxicité des produits sur les mammifères et je pense que c'était très interressant mais je maintiens qu'à l'utilisation c'est l'imidaclopride qui est moins toxique car je n'ai pas l'intention d'en boire même par erreur. par contre je peux m'en mettre sur la peau et en respirer si je le manipule mal ou ne me protege pas suffisament. Je rappelle aussi que l'imidaclopride est utilisé depuis longtemps en traitement veterinaire contre les parasites du chien.
et pour ramener le débat à l'efficacité du produit il ne fait aucun doute pour moi que l'imidaclopride est bien plus avantageux (durée de protection + spectre + systémie ec...) et efficace que le malathion qui est dailleurs loin d'être le plus puissant des organophosphorés mais tout simplement l'un des plus largement distribué en jardinerie. à titre de comparaison pour des organophosphorés :
diazinon pour le rat :
LD50 orale : 76mg/Kg = toxicité moyenne
LD50 cutané : 455mg/Kg = toxicité moyenne
LC50 inhalation : 3,5mg/L = faible toxicité
chlorpyrifos pour le rat :
LD50 orale : 82mg/Kg = toxicité moyenne
LD50 cutané : 200mg/kg = haute toxicité (classe maximum de toxicité)
LC50 inhalation : 2,2mg/L = toxicité moyenne
on ne parle même pas de parathion et de disulfoton qui sont vraiment très très toxique à très faible dose. c'est surement de ce type de substance que vient la réputation des organophosphorés de tuer tout ce qui bouge.
Je parle de ces produits (chlorpyrifos et diazinon) car je les utilise parfois contre les milles pattes (scolopandres) et croyez moi je ne pense pas avoir le choix vu la quantité impressionnante et la puissance de la piqure de ces pestes. c'est tout sauf négligeable. et vivement que notre maison soit construite qu'on en finisse de voir autant de ces m@$#% !
l'imidaclopride fait partie d'une "nouvelle famille" d'insecticide comparé aux organophosphorés. c'est comme une énorme évolution technologique qui a quand même une quinzaine d'année. ce n'est donc pas un nouveau gadget sans aucun recul loin de la.
Mat.