effectivement, j'ai appris depuis que des personnes utilisant du décis avaient de bons résultats. les chenilles étant mobiles, elles finissent sans doute par être en contact avec le produit.Mbokaja a écrit :Non pas du tout Serkan tu te trompes on lutte depuis 10 ans et plus à Montpellier avec des produits agissant par contact et ingestion et l'efficacité est totale.Serkan a écrit : le décis n'est qu'un produit de contact, donc inactif contre des chenilles vivant à l'intérieur du palmier. Il faut utiliser un produit systémique, en le faisant couler dans le bourgeon central au niveau de la pousse, c'est à dire de la lançe . lors du traitement, couper les inflorescences pour ne pas risquer de tuer les abeilles.
L'utilisation de produit systémique que tu préconises est mauvaise car un produit systémique s'emploie; par pulvérisation foliaire, absorption racinaire ou endothérapie.
L'utilisation que tu en fait est donc mauvaise la surface de contact étant trop faible de plus la cuticule des palmes ne permet pas cette diffusion.
Je n'aborde même pas le côté environnemental ici...
Devant l'insistance , je vais quand même exposer ma propre expérience pour une efficacité qui fut totale et relativement bon marché sur des TRACHYCARPUS habités de chenilles de paysandisia chez ma sœur (un seul traitement a suffi pour une saison ).
les produits phytosanitaires étant chers pour des budgets moyens comme le mien, je n'ai pas l'intention d'en acheter des quantités, et surtout de les gaspiller.
Je me suis aperçu qu'il existait dans le palmier une partie sensible et vulnérable: ce sont les parties tendres et blanches qui se trouvent dans le bourgeon, à la base de la lançe, là où les palmes sortent. Dans ces parties tendres, il n'y a pas ce problême de dureté de cuticule. vaporiser les feuilles ne sert à rien, je le sais déjà.
j'ai donc préparé une solution d'acétamipride (je ne vais pas citer de marque ici) au dosage maxi indiqué sur l'emballage (mineuse du marronnier) que j'ai introduit avec une seringue ordinaire(2 seringues pleines de solution par trachycarpus, ça a suffi) à l'intérieur de la lançe, écartant celle-ci pour que le produit baigne bien le bourgeon, au fond. Je précise qu'avec cette quantité il n'y eut aucun ruissellement inutile. ça ne sert à rien, sinon à polluer beaucoup plus.
2 mois après, plus aucun trou sur les nouvelles feuilles, les palmiers peu à peu retrouvèrent un feuillage normal. Donc c'est concluant, pas besoin de chercher midi à quatorze heures.
DONC avec un peu de méthode, on peut y arriver à BON MARCHE et relativement proprement et aisément. Toutefois c'est applicable aux trachycarpus et chamaerops qui sont, d'après certains, les plus faciles à traiter.Pour des palmiers plus gros c'est certainement plus difficile.