culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
C'est vrai qu'en Thaïlande, on a la chance de ne pas avoir besoin de certificat phyto (sauf si on utilise DHL qui a une politique interne sans rapport avec la réglementation nationale (!)) à partir du moment où le palmier est racines nues
Lorsque je commande chez Palmaris, c'est que je suis de passage en France et je les rapporte dans mes bagages.
Lorsque je commande chez Palmaris, c'est que je suis de passage en France et je les rapporte dans mes bagages.
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
les livistona sont superbes (comme tout le reste, d'ailleurs)!
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
Voici mon Chamaerops humilis ultra-merdique! Je n'ai jamais vu beaucoup mieux en Guyane!
Mais je pense que celui-là n'est pas dans de bonnes conditions, il faudrait que j'en replante un dans un endrois plus adapté.

Voici l'état misérable du Washingtonia filifera (enfin, donné en tant que filifera par un ami qui avait commandé les graines sur RPS, mais à mon avis, c'est un robusta! a confirmer dans les années qui viennent).

le problème majeur vient des nécroses foliaires dues aux attaques fongiques, principalement, bien sur, en saison des pluies - pas de problème actuellement puisqu'il fait très sec.


En revanche, les W. robusta se sont bien développés depuis les dernières photos et ont bien profité de la saison sèche pour se refaire un feuillage sain:

voici à quoi ressemblent les dernières feuilles qui ont connu la saison des pluies:

Les Butia odorata ont eux aussi apprécié ce temps plus sec

Sans surprise, Livistona australis a plus de mal que les autres espèces australiennes classiques. Il ne souffre pas de l'humidité, mais plutot de la chaleur à mon avis

Livistona rigida, plus tropical, se développe beaucoup mieux, bien que le feuillage soit sensible à l'humidité, en particulier au stade juvénile.


Idem pour son proche cousin, Livistona mariae

Autre palmier qui semble avoir un peu chaud ici: Archontophoenix purpurea... c'est de loin le plus lent et le plus petit des Archontophoenix (dans les conditions locales).

Quand aux Rhopalostylis, c'est même pas la peine d'un penser ici!
Mais je pense que celui-là n'est pas dans de bonnes conditions, il faudrait que j'en replante un dans un endrois plus adapté.

Voici l'état misérable du Washingtonia filifera (enfin, donné en tant que filifera par un ami qui avait commandé les graines sur RPS, mais à mon avis, c'est un robusta! a confirmer dans les années qui viennent).

le problème majeur vient des nécroses foliaires dues aux attaques fongiques, principalement, bien sur, en saison des pluies - pas de problème actuellement puisqu'il fait très sec.


En revanche, les W. robusta se sont bien développés depuis les dernières photos et ont bien profité de la saison sèche pour se refaire un feuillage sain:

voici à quoi ressemblent les dernières feuilles qui ont connu la saison des pluies:

Les Butia odorata ont eux aussi apprécié ce temps plus sec

Sans surprise, Livistona australis a plus de mal que les autres espèces australiennes classiques. Il ne souffre pas de l'humidité, mais plutot de la chaleur à mon avis

Livistona rigida, plus tropical, se développe beaucoup mieux, bien que le feuillage soit sensible à l'humidité, en particulier au stade juvénile.


Idem pour son proche cousin, Livistona mariae

Autre palmier qui semble avoir un peu chaud ici: Archontophoenix purpurea... c'est de loin le plus lent et le plus petit des Archontophoenix (dans les conditions locales).

Quand aux Rhopalostylis, c'est même pas la peine d'un penser ici!
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
Voici deux Phoenix hybrides issus des graines distribuées par la Banque des Fous en 2010 et qui ont été récoltées par Serge Dassain sur le vieux Phoenix sylvestris du Parc Vigier à Nice. Comme les Phoenix sont dioïques et que ce sylvestris est solitaire, sa descendance est forcément hybridée. Mais c'est une belle surprise car ils commencent à devenir magnifiques, bien bleutés et n'ont jamais soufferts de l'humidité, même au plus fort de la saison des pluies. Démarrage un peu lent toutefois, mais maintenant, c'est bien parti!

(derrière à gauche, Livistona saribus)


(derrière à gauche, Livistona saribus)

- Serkan
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- Localisation : pays toulousain, plateau de Lavalette , altitude 280ms
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur



Il a été cité par le naturaliste B. Chabaud comme étant un " P. Sylvestris var. humilis"

les deux individus obtenus sont un peu différents d'aspect ce qui est certainement dû à l'hybridation quasi inévitable avec P. canariensis.
sur les photos précédentes, on voit clairement que les washingtonia filifera n'aiment pas le temps humide (quelque soit la température) ; ce sont donc vraiment à la base des "palmiers de désert". Ici on croyait que ces nécroses étaient dûes à la conjoncture froid + humidité mais donc en fait c'est dû simplement à l'humidité.
Du pays terrien du terroir toulousain
adepte (hélas) de la trachycarpuseraie
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- Serkan
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Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
voilà la " mère" des phoenix de P.O. . Finalement l'aspect est quand même assez conforme, je trouve.


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Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
Excellent! On va voir ce que ça ca donner dans les années qui viennent, mais en effet, feuilles courtes et serrées sont conforment à la plante mère pour le moment!
Re: culture de palmiers "tempérés" sous l'équateur
je suis curieux de savoir ce que donne brahea edulis chamaedorea radicalis jubaea (lui + complique
) trithrinax 


l europe devrait nous conceder des primes pour tout le co² que nos plantes bouffent chaque jour 
