Salut je sais que parfois on pose les mêmes questions, mais en me baladant sur le net je lis que l'eriospatha serait plus rustique que le capitata, du genre entre -12 et 14° pour le premier et "seulement" -12° pour le deuxième ? C'est vrai ou on est encore dans le délire commercial et en réalité ils se valent en rusticité ?
Leur rusticité est effectivement proche avec peut être un petit plus pour l'eriospatha. Ensuite c'est l'exposition et la qualité du sol qui vont faire la différence. Les miens n'ont jamais souffert de quoi que ce soit, les tempêtes par contre les secouent ...
JP
Donc ils se valent presque, et surtout si vraiment l'eriospatha est plus sensible à l'humidité ce n'est pas le meilleur choix en climat semi océanique..
Salut !
Il est aussi souvent décrit comme plus tolérant au calcaire. Et de mon expérience, je peux le confirmer. Chez moi les butia odorata jaunissent et meurent en quelques mois, un an et demie au mieux. Mais mon seul ériospatha lui reste bien vert .
Pour l'eau, j'ai entendu dire qu'il était un peu plus soiffard que odorata, et donc un peu plus tolérant à l'humidité mais là je ne peux témoigner de rien. Le mien est en terrain assez argileux mais pas asphyxiant.
Mais il me semble que ça ne soit pas ces point qui te posent le plus de soucis fool....
C'est lorsque l'on prend conscience que nous sommes tous fous que la vie fait sens !
Salut Pistacheur ! D'accord c'est un vrai butia fait pour le calcaire... pour le côté eau effectivement ça reste vraiment à la marge..
Et comme tu dis c'est plus sa tenue au froid, et humide qui importe par ici
Merci à toi en tout cas !
Et longue vie à ton ériospatha..
Salut Fool !
Je suis content de voir que tu es toujours très actif sur ce forum, ... Pas comme moi... C'est chouette de garder cette dynamique !
Pour apporter une autre observation, je trouve que malgré son côté soiffard il tolère assez bien le manque d'eau mais cela entraîne forcément une pousse très lente...
C'est lorsque l'on prend conscience que nous sommes tous fous que la vie fait sens !
Je lis vos retours avec intérêt, et c’est vrai que le butia ériospatha reste un palmier un peu "oublié" malgré ses qualités. Ce qui me frappe surtout, c’est qu’il semble assez régulier dans sa résistance au froid – pas forcément plus costaud que l’odorata, mais avec moins de marquages après les coups de gel, ce qui en fait un atout pour les climats continentaux.
Pour l’humidité, j’ai l’impression que c’est vraiment une question de sol plus que d’espèce : sur terrain argileux mais bien drainé, certains s’en sortent sans souci, alors que d’autres en zones semi-océaniques voient vite les palmes marquer. Comme dit plus haut, c’est un palmier "soiffard" mais qui ralentit beaucoup si on le prive d’eau.
En tout cas, vos photos montrent qu’avec un bon emplacement et un peu de patience, l’ériospatha développe une élégance que je trouve supérieure à l’odorata, avec son feuillage vert vif et son stipe fibreux qui lui donne un petit côté "sauvage".
Vous avez remarqué aussi que la floraison de l’ériospatha semble arriver plus tôt que sur beaucoup d’odorata ? Ou c’est juste une impression liée aux sujets montrés ici ?