
(22) le jardin de Maya à Plérin
- Stephking56
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Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Superbes photos, ils sont magnifiques ces palmiers 

Stéphane
Visitez le site de ma station météo
2008/2009 -7.4° 2009/2010 -5.7° 2010/2011 -5.1° 2011/2012 -10° 2012/2013 -5.9° 2013/2014 -2.7°
En 2012 : 30 jour de gel, 15 inf à -3°, 11 inf à -5°, 1 inf à -8°, mais 0 jour de non dégel.
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En 2012 : 30 jour de gel, 15 inf à -3°, 11 inf à -5°, 1 inf à -8°, mais 0 jour de non dégel.
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Quel spectacle!
Dire que j'ai, jusqu'ici, raté ce post parce qu'il y a beaucoup de photos et qu'entre mon débit antédiluvien et la calculette qui me sert de PC, c'etait trop long à charger! Là j'ai attendu, et pas pour rien!
Quelle réussite! ces sujets sont superbes, vigoureux et magnifiquement photographiés! 

Dire que j'ai, jusqu'ici, raté ce post parce qu'il y a beaucoup de photos et qu'entre mon débit antédiluvien et la calculette qui me sert de PC, c'etait trop long à charger! Là j'ai attendu, et pas pour rien!


- LapeneMichel
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Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Tous les palmiers sont magnifiques. Et "le plus beau stipe" est effectivement le plus beau. Il est régulier, avec de belles nuances de couleurs... une véritable oeuvre d'art !
Mes galeries photos : http://gardenbreizh.org/photos/LapeneMichel
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Ils sont splendides...
Ils ont l'air irréel, un tableau de Butia, oui une véritable à…“uvre d'art.

Ils ont l'air irréel, un tableau de Butia, oui une véritable à…“uvre d'art.
Isabelle
- Serkan
- Messages : 7100
- Enregistré le : 22 août 2007 10:38
- Localisation : pays toulousain, plateau de Lavalette , altitude 280ms
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
c'est vrai et ils ont le même port gracieux que le mien
Du pays terrien du terroir toulousain
adepte (hélas) de la trachycarpuseraie
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- jérôme boiziau
- Messages : 966
- Enregistré le : 01 déc. 2006 21:23
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Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
encore un magnifique exemple de la douceur du climat breton , ce jardin est vraiment remarquable
Dessinateur paysagiste : plansetplantes@yahoo.fr
- Domi
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- Localisation : Toulouse Nord mais jardin dans le Lot (46)
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
C'est vrai que de voir ces palmiers sans traces de froid ou si peu après cet hiver témoigne d'un climat vraiment privilégié, ça fait rêver !
- butia33
- Messages : 4710
- Enregistré le : 09 juil. 2006 13:15
- Localisation : St Magne de Castillon (33)
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Magnifiques ces butias, avec un stipe bien massif, comme je les aime. 

Pascal
Let the good time roll
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Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Bonjour,
Afin de varier les genres, voici quelques nouvelles photos, avant de répondre sur les butias
Un dasylirion glaucophyllum, planté il y a une douzaine d'année :

Butias et trachycarpus wagnerianus s'ébrouant au soleil

Palmes de wagnerianus, sur fond végétal...

Une autre vue d'ensemble, avec personnage

Panache de trachycarpus takil

Jeu de lumière sur un phoenix silvestris

Afin de varier les genres, voici quelques nouvelles photos, avant de répondre sur les butias
Un dasylirion glaucophyllum, planté il y a une douzaine d'année :

Butias et trachycarpus wagnerianus s'ébrouant au soleil

Palmes de wagnerianus, sur fond végétal...

Une autre vue d'ensemble, avec personnage

Panache de trachycarpus takil

Jeu de lumière sur un phoenix silvestris

Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
c'est magnifique!
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: le jardin de Maya à Plérin (22)
Et bien merci pour tous ces commentaires, qui nous encouragent... à poursuivre les plantations !
Il y a d'ailleurs un peu de relève, pour le moment élevée ou surveillée en petits containers.
Quelques mots justement sur les butias et leur rapport avec climat local, lequel n'est si clément que cela.
Les butias de cette "allée" n'ont effectivement que 15 ans et leur bulbe était de la taille d'un pamplemousse lors de leur plantation au printemps 1995. Or, en décembre de la même année ils ont connu une vague de froid avec un pic nocturne, bref mais intense, à - 13°, qui heureusement ne s'est jamais renouvellé depuis.
Par chance, aucun vent. Sinon l'effet, en dépit d'une protection de brandes, aurait été définitif.
Les butias ont évidemment perdu leurs palmes et leur lance au printemps suivant. J'ai été très inquiet de constater que le cylindre laissé béant par la perte de la lance se remplissait constamment d'eau de pluie, ou de condensation. Le phénomène empêchait la partie restée saine (que l'on identifiait au toucher) de prospérer de nouveau et de combler le volume manquant.
La cause semblant perdue, et ne pouvant venir fréquemment, j'ai alors tenté une opération désespérée à coeur ouvert, en incisant verticalement le bulbe avec une fine lame de scie et en suivant au mieux les attaches des pétioles, jusqu'à atteindre le fond du coeur... Cela a suffi pour assécher le fond, et les premières frondes ont pu repartir le mois suivant, sous une forme nanifiée et un peu ligneuse...
L'installation avait donc été difficile, et ces jeunes butias ont mis deux ans à s'en remettre totalement.
Depuis leur croissance, leur volume, l'arcure et la coloration de leurs palmes, n' ont cessé de m'étonner.
Voilà pourquoi je les qualifie (pour les six en question) de butias species. Ils sont en effet d'une apparence un peu différente de celle des butias capitata, qui les ont depuis rejoints et dont l'aspect comme la taille s'avèrent plus usuels.
A l'époque, je ne m'y connaissais guère et étais déjà tout heureux de pouvoir me fournir en butias.
C'est Daniel Jacquemin qui, à la jardinerie du gros pin, m' avait orienté vers ceux-là , apparemment hybridés. En raison de leur gabarit actuel, de leur teinte (même si la terre acide du lieu favorise des nuances glaucescentes) je pense qu' ils possèdent une souche de ce qu'on qualifie aujourd'hui de gigantea. A suivre donc pour résoudre le mystère...
Les fruits sont parvenus une fois à maturité, mais sur deux saisons. Nous avons donc pu y gouter : pas mal du tout ! et trop rare. J'espère que l'année à venir nous réservera ce don.
Enfin, c'est avant tout un coup de chance si cet hiver nous a épargnés. Certes le jardin est en Bretagne nord, mais en deça de la baie de St-Brieuc. Il ne bénéficie donc pas de la douceur du Trégorrois (Paimpol, Perros-Guirrec, Lanmodez...) où j'ai vu depuis des phoenix canariensis en excellente forme.
Si le froid peut donc être rude, la pente du terrain et son exposition favorisent en revanche une remontée rapide en sève, et une croissance soutenue au printemps.
Il y a d'ailleurs un peu de relève, pour le moment élevée ou surveillée en petits containers.
Quelques mots justement sur les butias et leur rapport avec climat local, lequel n'est si clément que cela.
Les butias de cette "allée" n'ont effectivement que 15 ans et leur bulbe était de la taille d'un pamplemousse lors de leur plantation au printemps 1995. Or, en décembre de la même année ils ont connu une vague de froid avec un pic nocturne, bref mais intense, à - 13°, qui heureusement ne s'est jamais renouvellé depuis.
Par chance, aucun vent. Sinon l'effet, en dépit d'une protection de brandes, aurait été définitif.
Les butias ont évidemment perdu leurs palmes et leur lance au printemps suivant. J'ai été très inquiet de constater que le cylindre laissé béant par la perte de la lance se remplissait constamment d'eau de pluie, ou de condensation. Le phénomène empêchait la partie restée saine (que l'on identifiait au toucher) de prospérer de nouveau et de combler le volume manquant.
La cause semblant perdue, et ne pouvant venir fréquemment, j'ai alors tenté une opération désespérée à coeur ouvert, en incisant verticalement le bulbe avec une fine lame de scie et en suivant au mieux les attaches des pétioles, jusqu'à atteindre le fond du coeur... Cela a suffi pour assécher le fond, et les premières frondes ont pu repartir le mois suivant, sous une forme nanifiée et un peu ligneuse...
L'installation avait donc été difficile, et ces jeunes butias ont mis deux ans à s'en remettre totalement.
Depuis leur croissance, leur volume, l'arcure et la coloration de leurs palmes, n' ont cessé de m'étonner.
Voilà pourquoi je les qualifie (pour les six en question) de butias species. Ils sont en effet d'une apparence un peu différente de celle des butias capitata, qui les ont depuis rejoints et dont l'aspect comme la taille s'avèrent plus usuels.
A l'époque, je ne m'y connaissais guère et étais déjà tout heureux de pouvoir me fournir en butias.
C'est Daniel Jacquemin qui, à la jardinerie du gros pin, m' avait orienté vers ceux-là , apparemment hybridés. En raison de leur gabarit actuel, de leur teinte (même si la terre acide du lieu favorise des nuances glaucescentes) je pense qu' ils possèdent une souche de ce qu'on qualifie aujourd'hui de gigantea. A suivre donc pour résoudre le mystère...
Les fruits sont parvenus une fois à maturité, mais sur deux saisons. Nous avons donc pu y gouter : pas mal du tout ! et trop rare. J'espère que l'année à venir nous réservera ce don.
Enfin, c'est avant tout un coup de chance si cet hiver nous a épargnés. Certes le jardin est en Bretagne nord, mais en deça de la baie de St-Brieuc. Il ne bénéficie donc pas de la douceur du Trégorrois (Paimpol, Perros-Guirrec, Lanmodez...) où j'ai vu depuis des phoenix canariensis en excellente forme.
Si le froid peut donc être rude, la pente du terrain et son exposition favorisent en revanche une remontée rapide en sève, et une croissance soutenue au printemps.